Sciences. Des élèves de Guadeloupe, Guyane et Martinique en finale nationale du concours CGénial

Parmi les 50 équipes finalistes du concours CGénial, édition 2024, figurent trois collèges de Guadeloupe, Guyane et Martinique, ainsi que le lycée Gaston-Monnerville de Kourou.

Fruit d’un partenariat entre le dispositif ministériel Sciences à l’École et la Fondation CGénial, le Concours CGénial valorise l’enseignement des sciences, des technologies et du numérique dans les collèges et lycées. Il permet aux élèves, aidés de leurs enseignants, de présenter « un projet didactique et innovant » dans de nombreuses disciplines : physique-chimie, mathématiques, technologie, sciences de la vie et de la terre, écologie, développement durable…

Mercredi 15 mai, c’est la grande finale pour les collégiens et lycéens sélectionnés par le jury du concours CGénial. Avec des thèmes très ancrés dans la réalité de nos territoires, les Antilles-Guyane sont bien représentées.

Eau, plastique, moustiques, coraux… des enjeux de nos territoires

  • Pour la Guadeloupe, le collège Edmond-Bambuck (Le Gosier) participe au concours avec un projet d’actualité : « L’eau de là Ô : ça ne coule pas de source » avec une expérimentation scientifique dont la problématique est « Comment pourrions-nous utiliser l’eau de pluie pour notre consommation domestique ? »
  • Pour la Guyane, le collège Just Hyasine (Macouria) a travaillé sur un projet pour éviter la prolifération des moustiques tout en respectant l’environnement.

De son côté, le lycée Gaston-Monnerville (Kourou), seul lycée des Antilles-Guyane sélectionné pour la finale, milite pour l’abandon des bouteilles en plastique au profit d’une gourde en terre cuite.

  • Pour la Martinique, le collège Cassien Sainte-Claire (Fort-de-France) défend un projet sur le phénomène de blanchiment des coraux.

Susciter des vocations pour la recherche et l’industrie

Frédéric Restagno, physicien.

« Il faut saluer l’enthousiasme de ces jeunes qui tissent des partenariats avec des chercheurs et ingénieurs des entreprises de leur région, et qui, à travers une réelle démarche scientifique souvent liée à des enjeux environnementaux, proposent des projets de grande qualité, indique Frédéric Restagno, physicien français, chercheur au CNRS et président du comité scientifique du Concours CGénial. La compétition est un excellent vecteur pour apprendre autrement, et ainsi stimuler le goût des élèves pour les sciences, les techniques et créer des vocations pour la recherche et l’industrie. »

La finale nationale du 17e Concours CGénial se déroulera au musée de l’Air et de l’Espace Paris-Le Bourget.  Les 50 équipes finalistes (30 collèges et 20 lycées) de l’Hexagone et d’Outre-mer auront à cœur de convaincre de la valeur de leur projet lors de chacun des 3 passages devant les jurys.

Les projets seront évalués selon plusieurs critères : originalité, innovation, intérêt sociétal ou local, expérimentation, démarche, rigueur, méthode, présentation, partenariats réalisés. Les jurys seront composés de chercheurs, de membres de l’Éducation nationale et d’industriels.

Bon à savoir

Les lauréats recevront des prix remis par les entreprises partenaires du Concours CGénial qui leur permettront de visiter des sites (industriels, de Recherche et Développement, …) et d’avoir des échanges privilégiés avec chercheurs, ingénieurs et techniciens.

Par ailleurs, deux équipes de lycée, qui auront démontré leur capacité à présenter leur projet en anglais, participeront en septembre au prestigieux concours scientifique européen EUCYS (EUropean Contest for Young Scientists).

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