La Commission de l’Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO) a signé un protocole d’accord avec l’Alliance solaire internationale pour renforcer l’appui aux États membres en matière d’énergie durable.
Placée sous le thème « Exploiter l’énergie solaire pour la résilience, la croissance et l’unité dans la région », la septième réunion du Comité régional de l’Alliance solaire internationale pour l’Amérique latine et les Caraïbes s’est tenue à Santiago du Chili du 4 au 6 août. L’Alliance solaire internationale (ISA) est une organisation intergouvernementale qui œuvre à accélérer l’adoption des technologies solaires, en fournissant un soutien politique, du renforcement de capacités et une assistance technique à 124 États membres répartis en Afrique, en Amérique latine et aux Caraïbes (LAC), ainsi que dans la région Asie-Pacifique (APAC).
La réunion du Comité régional a rassemblé plusieurs membres de l’ISA issus de l’Amérique latine et des Caraïbes, dont les six États indépendants de l’OECO (Antigua-et-Barbuda, le Commonwealth de la Dominique, la Grenade, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie et Saint-Vincent-et-les-Grenadines) afin de discuter des avancées en matière d’énergie solaire et d’identifier les opportunités permettant de mobiliser au mieux financements et partenariats pour accroître l’utilisation du solaire.

Renforcer la résilience face au changement climatique
« Ce partenariat avec l’Alliance solaire internationale représente plus qu’une initiative énergétique, a indiqué le Dr Didacus Jules, directeur général de l’OECO. C’est un investissement stratégique dans la résilience, l’indépendance économique et la durabilité de nos peuples. La Décennie de l’OECO pour l’énergie durable (2025–2035) sera renforcée par cette collaboration, faisant du solaire non pas une alternative, mais une pierre angulaire de notre développement. »
Le protocole d’accord entre l’OECO et l’ISA reconnaît le rôle essentiel des énergies propres dans le renforcement de la résilience face au changement climatique dans la Caraïbe orientale, ainsi que l’importance des ressources énergétiques locales pour transformer les économies des petits États insulaires en développement (PEID).
Le cadre de partenariat définit plusieurs domaines de coopération, notamment :

- la promotion de l’énergie solaire, du cadre énergétique durable de l’OECO, du Greenprint de l’OECO et de l’Initiative caribéenne de financement des CDN
- la mobilisation conjointe de financements publics et privés pour des investissements solaires dans les États membres de l’OECO, via des modèles de financement mixte et des instruments de finance climatique tels que le Fonds solaire mondial de l’ISA ;
- le renforcement des capacités institutionnelles à travers des programmes régionaux de formation, une assistance technique et des échanges s’appuyant sur les Solar Technology Application Resource Centres (Centre de ressources d’applications technologiques solaires) de l’ISA, existants ou proposés, dans les États membres de l’OECO.