Le Japon se demande actuellement s’il doit accueillir près de 200 Trinidadiens venus pour la majorité enseigner l’anglais au Japon dans le cadre du programme d’échange et d’enseignement entre les deux pays.
Ce programme a permis au Japon d’exercer une influence internationale, et de rendre son pays attractif auprès des pays étrangers. Aujourd’hui, il y aurait environ 3,8 millions d’étrangers au Japon selon les chiffres de l’agence japonaise des services d’immigration.
Parallèlement à cette immigration encouragée par ces programmes, le Japon connait en réaction une montée des courants d’extrême-droite qui se positionnent contre l’immigration d’étrangers au Japon. Ils se sont rassemblés autour d’un dicton : « le Japon d’abord » afin de manifester leur position anti-immigration.
Les manifestations se multiplient (photo).
Lors des dernières élections, le parti d’extrême-droite de Sanseito, a remporté 14 sièges à la chambre haute du Sénat, ce qui constitue son record depuis sa création.
Le président du parti, Sohei Kamiya, est un grand partisan de la politique de Donald Trump notamment sur le plan de l’immigration. Les manifestations anti-immigration se multiplient au Japon, notamment dans les grandes villes du pays.
Les Trinidadiens qui vivent actuellement au Japon ont assuré que la montée des idées anti-immigrationnistes n’ont pas encore d’impact sur leur quotidien mais qu’ils restaient très « attentifs » au développement de ce courant de pensée.
Source : Trinidad Express
