La pénurie d’un médicament d’anti-rejet pour les patients transplantés inquiète le gouvernement de Trinidad-et-Tobago.
Le groupe de soutien aux receveurs de reins de Trinidad-et-Tobago a annoncé que la pénurie était « une crise sanitaire nationale », tant le médicament est primordial pour les personnes ayant reçu un organe.
Selon le groupe de soutien, certains patients ont du se procurer le médicament par des canaux non autorisés tellement il est indispensable à leur survie, après l’opération.
Selon le ministre de la santé, le docteur Lackram Bodoe, la situation devrait être résolue dès mardi 15 juillet 2025. Depuis le 30 juin dernier, le ministre avait adressée une lettre au gouvernement en demandant que les Tacrolimus, soient rachetés afin de pouvoir fournir les patients avec le médicament qui peut être vital.
Il permet notamment de prévenir le rejet d’organe chez les receveurs de greffe. Sans ce médicament, le système immunitaire du patient peut attaquer le nouvel organe ce qui peut entrainer une grosse défaillance.
Le manque de Tacrolimus dans le marché officiel, a créé un marché illégal de ventes de tacrolimus à Trinidad-et-Tobago qui abouti sur des « prix exorbitants » pour les patients pour des produits peu fiables, a expliqué le docteur Lackram Bodoe dans sa lettre.
Il a confirmé dans cette lettre que la situation était une crise sanitaire nationale à l’instar du groupe de soutien aux receveurs de reins. « Sans intervention immédiate du gouvernement nous risquons de perdre des vies », a-t-il conclu.
Source : Trinidad Express