Les promesses de moyens humains et matériels, faites par Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, pour contrer les violences en Guadeloupe et en Martinique, passeront-elles l’épreuve du 8 septembre, jour où le Premier ministre, François Bayrou, demandera la confiance de l’Assemblée nationale ?
La Guadeloupe et la Martinique subissent une flambée de violence, exacerbée par une « utilisation décomplexée » des armes à feu, dixit les autorités et un accroissement des arrivées de produits illicites en provenance des pays d’Amérique du Sud (drogues) et des Etats-Unis (armes).
Chaque semaine, voire deux fois par semaine, les îles de Guadeloupe et Martinique sont troublées par un meurtre de sang-froid, souvent par arme à feu. La plupart du temps, ce sont des membres de gangs ou des dealers qui tombent ainsi. Guerres de territoires, marchandise pas payée. Dans ce milieu, on ne discute pas.
Ce climat de violence est, d’ailleurs, une tendance générale dans les îles de la Caraïbe, quel que soit le régime sous lequel elles évoluent : pays indépendants, régions ultrapériphériques de l’Europe. Le gouvernement français, la CARICOM, l’OECS, sont sensibilisés à cette problématique. Mais, ont-ils les moyens de lutter contre une situation qui empire chaque jour ? Le dossier de L’Hebdo Antilles-Guyane.
Le Poids du silence, tremplin vers l’insertion
Avant de rejoindre Daniely Francisque, comédienne, metteure en scène, auteure martiniquaise pour Matrices, son prochain spectacle, programmé au Festival des francophonies de Limoges, la comédienne guadeloupéenne Karine Pédurand s’est offert une parenthèse intense de tournage en Guadeloupe. Principal rôle féminin du téléfilm inédit, Le Poids du silence, Karine Pédurand partage l’affiche avec de jeunes acteurs qui vivent leur première expérience face à la caméra (Aihan Seymour, Mylan Darly, Hélène Dabriou…), mais aussi Harry Baltus, Patrice Turlet.
Attendu en fin d’année sur les chaînes Outre-mer de France Télévisions, coproducteur du téléfilm inédit aux côtés de la société Vitamine C, de la productrice guadeloupéenne, Christine Vial-Collet et de 13 Productions, Le Poids du silence a été une « classe de découverte » des métiers de l’audiovisuel pour 15 bénéficiaires du RSA, volontaires et impliqués. Entretien dans L’Hebdo Antilles-Guyane.
