Pour commémorer l’abolition de l’esclavage, la ville de Sainte-Rose a lancé l’année dernière « Ô mai liberté » une manifestation qui dure tous le mois de mai afin de finir sur la commémoration du 27 mai de l’abolition de l’esclavage. Cette année, la ville va accueillir le roi de Comé, Togbe Akati II.
Durant tous le mois de mai, la ville de Sainte-Rose va commémorer l’abolition de l’esclavage par différentes conférences et d’autres animations. Parmi ces animations, la mise en avant d’une personnalité guadeloupéenne qui a contribué à l’histoire de la France. Pour cette année c’est Amédée Fengarol qui a été choisi après Félix Eboué pour la première édition.
L’idée de cette manifestation est de mettre en avant l’histoire de la Guadeloupe en portant l’accent sur toutes les communautés qui composent la société guadeloupéenne.
« Nous nous penchons sur l’abolition de l’esclavage mais nous allons au delà en parlant de toutes les communautés notamment de la communauté syrio-libannaise car nous avons eu un maire issu de cette communauté à Sainte-Rose », précise Henry Yacou, premier adjoint au maire.
Henry Yacou
Pour cette seconde édition, la mairie de Sainte-Rose va présenter sa décision de se rapprocher d’une ville béninoise, Adjara connue pour être un haut lieu de la culture du tambour au Benin. « Étant donné que nous tenons à la tradition du Gwoka et que nous présentons Sainte-Rose comme une terre de Gwoka, cette décision était logique », poursuit le premier adjoint.
Les maires de la ville d’Adjara et de Comé seront également présents à partir de la fin du moi de mai à Sainte-Rose en compagnie de la Cour royale du roi de Comé. La ville de Sainte-Rose recevra également la visite de l’ambassadrice du Benin en France, son excellence Corinne Brunet.
Plusieurs temps forts culturels et politiques sont attendus au cours de cette seconde édition du « Ô mai liberté » à Sainte-Rose.
Tafari TIROLIEN
