Guadeloupe. Capesterre Belle-Eau a sa marque

Origine Capesterre Belle-Eau. Le label a été dévoilé, lundi soir, en mairie, par Jean-Philippe Courtois, maire, et Philippe Calamel, président de France Europe, auteur des modèles et label européen Odyssea d’économie bleue et de Tourisme bleu durable en France / Europe.

Philippe Calamel explique le concept. @AJV

Dans la salle du conseil, outre le président de la Communauté d’agglomération Grand Sud Caraïbe, il y avait le conseil municipal et des acteurs de l’économie du territoire.

De quoi s’agit-il ? De donner un label original aux entreprises artisanales ou industrielles, agricoles, d’agrotransformation, de restauration, d’hébergement, de tourisme, mais aussi aux marins-pêcheurs de Capesterre Belle-Eau.

« 800 000 touristes, ont dit les intervenants, passent à Capesterre Belle-Eau, notamment pour voir les Chutes du Carbet, mais il faut que ces touristes s’arrêtent, séduits par la commune et ses atouts, et dépensent chez nous. »

Jean-Philippe Courtois :

Pour Philippe Calamel, président de Villes Bleues d’Avenir et Destinations d’Excellence, l’important c’est « mieux connaître son territoire, se l’approprier, l’aimer, le protéger, et adapter son développement économique et touristique aux réalités sociétales, historiques et culturelles de ce dernier. »

Philippe Calamel :

C’est un appel à rejoindre le mouvement qui a été lancé par les deux hommes : mettre en place une véritable synergie pour le développement touristique d’une commune qui a de sérieux atouts : outre les Chutes du Carbet, un littoral de qualité, qui offre de nombreuses possibilités de randonnées, tout comme l’arrière-pays, une distillerie à visiter, Longueteau, une rhumerie remarquable, Karukera, avec son exposition des produits et une galerie d’art, des jardins magnifiques, notamment le Jardin de la Rencontre, des roches gravées dans la rivière Pérou, etc.

La manioquerie de Mme Germaine est à elle seule un pan de l’économie de ressource : « J’étais employée de la mairie. J’ai connu cinq maires, raconte-t-elle. Je travaillais mais il me fallait nourrir six enfants. Alors, quand j’avais fini mon travail, je faisais des galettes à partir de farine de manioc. C’est comme ça que j’ai commencé. »

Aujourd’hui, la Maniocrie de Germaine est une institution. L’âge venant, Germaine a transféré son savoir à ses filles, qui, aime-t-elle à penser, vont le transférer à ses petits-enfants.

Germaine :

Plusieurs témoignages ont été recueillis.

Dont celui de Martial Narayaninsamy, du Jardin de la rencontre et François Longueteau, de la Distillerie Longueteau.

L’un comme l’autre disent qu’il faut « faire les choses avec amour. » Ils insistent sur l’accueil, auquel sont sensibles les visiteurs.

Jean-Yves Ramassamy, président de l’Association du Tourisme de proximité de la Guadeloupe, vice-président de la Chambre de métiers, félicite la municipalité de cette initiative mise en place par Jean-Philippe Courtois et son équipe.

Il annonce plusieurs initiatives auxquelles il souhaite que la commune de Capesterre-Belle-Eau participe.

Tony Maximon, qui possède plusieurs entreprises à Capesterre Belle-Eau dans l’agro-alimentaire a diversifié ses productions, dont le sirop de clitoria… il va ouvrir un laboratoire pour valoriser d’autres plantes.

« Il y a beaucoup à faire sur ce territoire. »

Chaque volontaire pour le label Origine Capesterre Belle-Eau vient signer le document d’engagement avec le maire.

D’autres engagements sont attendus. D’autres communes, dont Bouillante, en tout dix-neuf, vont suivre l’exemple de Capesterre Belle-Eau dans les semaines à venir.

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