Environnement. La Caraïbe unie pour un océan sain

Après la troisième Conférence des Nations Unies sur la conservation des océans, les Etats des Caraïbes orientales appellent à un « soutien renforcé », des investissements collaboratifs et à une solidarité mondiale pour un océan résilient, prospère et durable pour tous.

Lors de la troisième Conférence des Nations Unies sur les océans (UNOC3) qui s’est tenue à Nice, en France, une étape clé a été franchie avec le lancement d’Actioning Blue : Vision 30×30 des Caraïbes pour l’océan. Quatorze pays des Caraïbes, dont les États membres de l’OECO, se sont engagés à protéger 30 % des zones marines de la région d’ici 2030. Le lancement a eu lieu à bord du navire Art Explorer, coorganisé par la Grenade, le Fonds pour la biodiversité des Caraïbes, le Mécanisme de coordination des océans et d’autres partenaires clés.

Pour souligner davantage la Vision 30×30 pour l’océan, l’OECO a contribué à la session « Unir la gouvernance régionale pour un avenir océanique résilient 30×30 », co-organisée par le Fonds caribéen pour la biodiversité (CBF), la Wildlife Conservation Society (WCS) et le ministère des Sciences, de la Technologie et de l’Environnement de la République de Cuba. Représentant l’OECO au sein du panel, le Dr Helena Jeffery Brown, directrice de programme de l’Unité Biodiversité, Écosystèmes et Services Écosystémiques, a évoqué la vulnérabilité particulière des petits États insulaires en développement (PEID) des Caraïbes et a souligné la nécessité cruciale d’un mécanisme de coordination précis pour soutenir les États membres de l’OECO dans leurs efforts pour inverser la perte de biodiversité.

L’OECO a également joué un rôle de premier plan dans la gestion de la crise des sargasses dans la région grâce à la science et à la coopération. En partenariat avec la Guadeloupe, Expertise France, GeoBlue Planet, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et plusieurs universités, l’OECO a co-organisé deux événements majeurs.

Coopérer pour faire face aux sargasses

Le premier, « Inverser la tendance : faire progresser la science, les solutions et la coopération sur la crise des sargasses dans l’Atlantique tropical », a mis en lumière les impacts écologiques et économiques des sargasses et proposé des réponses internationales coordonnées. Cette session, animée par S.E. Colin Murdoch, observateur permanent de l’OECO auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, et le Dr Sylvie Gustave Dit Duflo, vice-présidente du Conseil régional de la Guadeloupe, a souligné l’engagement politique de haut niveau dans cet effort.

Le deuxième événement, « Comprendre l’impact côtier et renforcer la coopération par des réponses locales », s’est concentré sur les stratégies communautaires pour renforcer la résilience et a été animé par Josette Edward-Charlemagne, chargée de programme de l’OECO au sein de l’unité Changement climatique et gestion des risques de catastrophe.

L’adoption du Plan d’action international pour la gestion des inondations dues aux sargasses, qui a reçu l’approbation notable de la France, du Costa Rica, du Mexique, de la République dominicaine, de la Commission de l’OECO et des États membres de l’OECO, a constitué une étape importante dans la lutte contre la crise des sargasses.

L’OECO a continué de nouer des partenariats stratégiques lors de réunions bilatérales avec Expertise France et l’Institut national de recherche pour le développement (IRD) afin de faire avancer le projet SARSEA. Cette initiative collaborative, financée par l’Agence française de développement (AFD), réunira des scientifiques et des experts techniques des Caraïbes et de France pour lutter contre l’afflux de sargasses grâce à des recherches de pointe et à une action coordonnée.

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