Mobilisée devant le Conseil départemental (Basse-Terre), lundi 18 août, une délégation représentant les associations de soins et services à domicile a été reçue.
Début août, les structures spécialisées dans les soins infirmiers et l’aide à domicile alertaient sur l’absence de dialogue avec leurs instances de tutelle – le Département et l’Agence Régionale de Santé de Guadeloupe – avant l’application de la réforme de leur secteur d’activité.

L’inquiétude des associations qui opèrent au quotidien dans l’archipel auprès des plus vulnérables en assurant les soins infirmiers et services à domicile a été entendue. Mobilisée devant le Conseil départemental (Basse-Terre), lundi 18 août, une délégation a été reçue. Les professionnels des soins et services à domicile ont pu exposer leurs attentes. Elles concernent notamment le délai jugé « intenable particulièrement en cette période de vacances » pour répondre aux Appels à Manifestation d’Intérêt lancés par le Conseil départemental.
Une procédure qui doit permettre aux structures de l’archipel de soins infirmiers et de services à domicile, de fusionner – selon leur gré – pour répondre aux exigences de la réforme de leur secteur d’activité d’ici le 31 décembre, au plus tard.
« Un échange à poursuivre », selon les associations
Si le Département ne semble pas opposé à un report de date, en concertation avec l’ARS, d’autres aspects de la réforme, évoqués au cours de ce premier échange, sont loin d’être acquis, en particulier, la sectorisation de l’activité des associations.

« Jusqu’à présent, nous avons l’autorisation du Département pour exercer sur l’ensemble de l’archipel, rappelle Myrlin Davilé, directeur de SSIAD (Services de soins infirmiers à domicile). Avec la réforme, chaque structure devra se limiter à deux bassins de vie limitrophes, ce qui ne peut pas nous convenir ! »
Parmi les points, qui, selon la délégation, nécessitent une poursuite du dialogue avec les instances de tutelle, figure le versement des 20% de Vie chère aux aides à domicile.
Pour l’heure, les associations restent dans l’attente d’un « retour formel » de ce premier échange avec le Département, d’ici la fin de la semaine, pour décider de la suite de leur action.
Cécilia Larney