À l’appel de l’Association pour la redynamisation et le développement du Bas-du-Fort, présidée par Thierry le Lay, une réunion s’est tenue jeudi 28 août à l’hôtel Fleur d’Épée.

Plus de 200 personnes ont répondu à l’appel de l’association du Bas-du-Fort, destiné à réunir des victimes du scandale de l’eau.
L’objectif était d’obtenir des adhésions formelles pour actionner en justice contre l’incurie qui gangrène la gestion de l’eau.
Plusieurs centaines de plaintes pénales ont été signées au cours de cette réunion, tandis que d’autres sont attendues pour faire cesser ce qui a été qualifié de « scandale hors norme. »
L’exaspération des victimes des coupures arbitraires d’eau était palpable tout au long des débats, animés par l’ancien sous-préfet de Pointe-à-Pitre et Alex Lollia, initiateur de la plainte pénale.
Parmi les intervenants et associations invitées, le député de la 2ème circonscription Christian Baptiste, Yann Ceranton président du Kolektif Moun San Dlo, Christian Gérard, président de l’association de Dampierre et certains habitants, ont livré leur témoignage d’une « situation explosive » et un « ras-le-bol », largement exposés par Alex Lollia, membre du Collectif l’eau, c’est la Vie, fortement engagé dans cette bataille.
En appui de la plainte pénale, une pétition nationale en ligne lancée par le Collectif l’eau, c’est la Vie, a déjà réuni plus de 1 600 signataires.
« Cette mobilisation sans précédent se poursuit et doit s’accentuer pour faire cesser ce scandale qui dure depuis des décennies, par la voie pénale auprès des Parquets de Pointe à Pitre et de Basse-Terre », a dit Alex Lollia.