L’enquêteuse de l’Association nationale des constructeurs d’habitations (NAHB) a découvert que l’île présentait un scénario parallèle au marché américain.
Les prix des maisons à Porto Rico ont augmenté de 54 % depuis 2020, un chiffre qui se situe sur l’île pratiquement au même niveau d’incrémentation qui est observé aux États-Unis sur la même période, a découvert l’assistante de la vice-présidente de l’enquête sur les enquêtes de la National Association of Home Builders (NAHB), Rose Quint, lors d’une présentation sur les tendances et les défis actuels du marché de la vie lors de la convention annuelle sur l’île.
L’experte a découvert que cette situation reflétait une crise d’équilibre qui se produit tant sur l’île que sur le reste du pays.
Selon une explication, « à Porto Rico, les prix des biens de consommation existants augmentent d’environ 54 %, ce qui fait qu’il n’y a pas beaucoup de lois du rythme d’augmentation dans les États-Unis, qui sont de 55 %. Cela me suggère que la crise d’équilibre des biens de consommation est aussi grave ici qu’aux États-Unis ».
Rose Quint a également présenté les données de l’Office du recensement des États-Unis qui correspondent à un recensement des permis de construction à Porto Rico.
Les permis de construire ont diminué à 3 260 en 2024, en comparaison avec les 4 000 enregistrés en 2022.
« Selon le recensement, il y avait 4 000 permis de construction au total sur l’île en 2022. Le nombre a diminué à 3 300 en 2023 et ensuite un peu plus bas en 2024, à 3 260 », a-t-elle indiqué.
Quint a expliqué que, au niveau national, depuis 2019, les prix des nouvelles maisons ont augmenté de 28 %, alors que les maisons bâties ont subi une hausse de leur valeur de 56 %, ce qui a provoqué une inversion dans la relation traditionnelle.
« Nous sommes maintenant dans un monde où les nouvelles maisons sont moins coûteuses que les existantes. La raison est que les constructeurs doivent tout faire pour réduire leurs prix, alors que les actuelles sont « attachés » à des hypothèques de 2 % ou 3 % et ne veulent pas vendre », a exprimé Quint.
L’enquêteur a ajouté que les projets sur le marché incluaient des intérêts élevés, le coût des matériaux de construction et le manque de main d’œuvre.
Aux États-Unis, il a été signalé que « 78 % des constructeurs disent que leur plus gros problème est la haute charge d’intérêt », ce qui affecte tant la capacité des commerçants que le financement des investisseurs. De plus, les réserves hypothécaires sont maintenues entre 6 % et 7 % et qu’il n’y aura pas de limite jusqu’à 6 %, jusqu’en 2027.
En détail, dans le cas de Porto Rico, l’augmentation des prix sur le marché des logements existants et la réduction des permis de construction contribuent à un futur complexe pour l’offre résidentielle.
Quint a noté que Porto Rico de continuer à perdre de la population. Au cours de la décennie 2010 à 2020, l’île a perdu 12 % de sa population.
« L’île a perdu un million de personnes entre 2010 et 2024 », a conclu l’experte.
Source : Metro (Porto Rico)
