Jeudi 2 octobre, le site scolaire Raymonde Bambuck, qui accueille deux écoles maternelles (R. Bambuck et F. Bonchamp) et une école élémentaire (R. Bambuck), a été la cible d’actes de vandalisme.
De la colle a été introduite dans les serrures. De l’huile de vidange, produit particulièrement toxique, a été déversée à plusieurs endroits. Les opérations de nettoyage et de remise en état ont nécessité la fermeture des trois écoles la journée du 3 octobre, privant les élèves d’apprentissages.
Le recteur, ce jour, par voie de communiqué, « condamne ces actes de vandalisme et fait part de son indignation devant de tels actes qui pénalisent nos jeunes et mettent à mal le système éducatif. »
« L’école doit demeurer un lieu de vie, d’épanouissement, de transmission des valeurs et de formation de la jeunesse
guadeloupéenne qui en a tant besoin. C’est l’avenir de ce territoire qui est en jeu. »
Le rectorat fait de la pédagogie : « Rappelons que les huiles usagées sont des déchets dangereux qui portent atteinte à la santé des enfants et des adultes, et elles sont très polluantes pour les milieux naturels
De ce fait, leur rejet dans l’environnement est interdit. L’amende peut aller jusqu’à 1 500 euros pour un particulier, montant qui peut être porté à 3 000 euros en cas de récidive et peuvent s’y ajouter des dommages et intérêts pour couvrir le préjudice subi.
Aussi, les services de gendarmerie ont été informés et des investigations seront menées pour identifier les auteurs de ces actes de vandalisme. »
Le recteur en appelle à la responsabilité collective : « respectons nos entants, notre école et notre environnement et montrons l’exemple à nos jeunes pour leur permettre de réussir et pour faire grandir notre territoire. »