Il y a 20 ou 30 ans, il y avait près de 500 mares à Marie-Galante, 78% d’entre elles n’existent plus. La Communauté de Communes de Marie-Galante, avec le Conseil départemental s’emploient à les réhabiliter pour que la campagne ne devienne pas un désert.
Longtemps, Marie-Galante et la Grande-Terre ont été parsemées de mares, naturelles ou artificielles. Celles-ci alimentées par des écoulements après les pluies ou directement par ces pluies, servaient à abreuver les animaux, bovins, caprins, porcins, poules… et à arroser les jardins créoles.
Avec le modernisme, les agriculteurs ont pris goût à l’eau agricole, amenée à grands frais par des canalisations, qui leur a permis de cultiver plus intensivement leurs exploitations agricoles.
Malheureusement, certaines zones des îles de Guadeloupe ne bénéficient pas de cette eau agricole, dont Marie-Galante. L’eau est puisée dans la nappe phréatique ou c’est celle des mares restantes qui permet d’abreuver le bétail et d’arroser les jardins. Là, pas de cultures intensives autres que de canne à sucre. Le Conseil départemental et la Communauté de Communes de Marie-Galante s’emploient à réhabiliter les mares, éléments du patrimoine et vecteurs de développement. Le dossier de L’Hebdo Antilles-Guyane.
Laura Nsafou en Guadeloupe
Auteure de l’album jeunesse à succès, Comme un million de papillons noirs, et d’un nouveau roman, Ecrire avant l’aube : Toni Morrison, Laura Nsafou ira à la rencontre des Guadeloupéens.
Moins d’un mois après la sortie de son 14e livre, le roman biographique, Ecrire avant l’aube : Toni Morrison, publié chez Albin-Michel, Laura Nsafou, auteure engagée, notamment sur la représentativité des afro-descendants dans la littérature, rencontrera des adultes et jeunes lecteurs de Guadeloupe, du 13 au 17 novembre. Une initiative de l’association Les Pacotilleuses. Entretien dans L’Hebdo Antilles-Guyane.
























