Les services d’immigration affirment que le décès d’un bébé au centre de vacances de Haina n’est pas dû à un manque de soins médicaux.
Selon les services d’immigration, la mère est arrivée avec son bébé le jeudi 13 novembre à 13h45 et un premier examen médical a conclu que tous deux étaient en bonne santé générale.
Les services d’immigration soulignent que leur attention ne s’est pas limitée au bébé, mais s’est étendue à la mère et aux autres personnes impliquées immédiatement après l’incident.
La Direction générale des migrations (DGM) a confirmé que le décès du nouveau-né survenu le 14 novembre au centre de vacances de Haina n’est pas dû à un manque de soins médicaux.
Dans un communiqué de presse, l’agence a indiqué que dans la nuit du vendredi 14 novembre au matin, un nouveau-né est décédé au centre de traitement des migrants de Haina après avoir subi un malaise soudain. La DGM maintient que ce décès n’est pas dû à un manque de soins et assure que son personnel médical a immédiatement prodigué les soins nécessaires et a suivi les protocoles établis pour ce type d’urgence.
Chronologie des événements selon la DGM
Selon le communiqué, tout a commencé lorsque la mère, Melisa Jean Baptiste, a été remise aux services d’immigration de la province de Peravia, car elle se trouvait en situation irrégulière. Ayant déclaré que le père du bébé était dominicain, elle a été transférée au centre de traitement de Haina pour vérification.
Son arrivée avec son bébé a été enregistrée à 13h45 le jeudi 13. Un premier examen médical a conclu que tous deux étaient en bonne santé générale et ne présentaient aucun signe inquiétant.
L’urgence a débuté vers 3h00 le vendredi 14, lorsque la mère a alerté le personnel de sécurité, expliquant qu’après avoir allaité le nouveau-né, celui-ci s’était agité et avait présenté des hoquets, une détresse respiratoire, une hypotonie, puis un arrêt respiratoire.
Un agent de la DGM a assisté la mère et a conduit le bébé au dispensaire médical du centre. Sur place, le personnel a constaté l’absence de signes vitaux et a immédiatement entrepris une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) de base. Le transfert du bébé par ambulance jusqu’à l’hôpital Juan Pablo Pina a ensuite été organisé.
Durant le trajet, l’équipe ambulancière a poursuivi les efforts de réanimation avancée, parvenant à obtenir une saturation en oxygène de 69 % et une fréquence cardiaque d’environ 50 battements par minute ; toutefois, le bébé n’a pas pu être réanimé.
Protocoles institutionnels
Le communiqué précise que les dispensaires disposent de médecins, de psychologues cliniciens et de personnel soignant qualifié, disponibles 24 h/24. Chaque personne prise en charge est enregistrée et examinée à son arrivée afin d’identifier et de prioriser les urgences potentielles ou les cas de vulnérabilité. Le personnel médical assure des consultations, le traitement des affections respiratoires et gastro-intestinales, la prise en charge des maladies chroniques, la délivrance de médicaments et les soins d’urgence mineurs tels que les soins des plaies, la gestion de la fièvre, la prise en charge de la douleur aiguë et la réhydratation.
La DGM souligne que son attention ne s’est pas limitée au bébé, mais s’est étendue à la mère et aux autres personnes impliquées immédiatement après l’incident.
Communication institutionnelle
Après le décès du bébé, le DGM a constaté que Melisa Jean Baptiste présentait des symptômes compatibles avec une dépression post-partum. L’équipe médicale du DGM a classé son état comme à haut risque pour cette maladie et a recommandé une évaluation psychologique, un soutien émotionnel continu et une surveillance clinique. Pour cette raison, la mère reste hospitalisée à l’hôpital Juan Pablo Pina.
Le père du bébé a été contacté et informé de tous les détails de l’affaire. Simultanément, l’ambassade d’Haïti a été officiellement informée. Des représentants de la mission diplomatique se sont rendus au DGM où ils ont visionné les enregistrements des caméras de sécurité ayant filmé l’incident.
Source : Listin Diario
