Le préfet de Région Thierry Devimeux a célébré ses cent premiers jours en Guadeloupe en faisant le point sur tous les dossiers.
Des dossiers, il y en a pléthore, mais certains exigent un rapide traitement : la sécurité d’abord, parce que la Guadeloupe est devenue une plaque tournante de la drogue, des armes, entre les Amériques et l’Europe, avec tous ses corollaires : violences, tueries, attaques à mains armées… Des renforts, une réorganisation des forces de sécurité intérieures, plus présentes sur le terrain, la surveillance des entrées par air et par mer, sur le port, l’aéroport, le long des côtes, par patrouilles ou drones, pour faire obstacle aux menées criminelles.
La sécurité parce que les automobilistes prennent la route comme terrain d’un jeu mortifère. Peines doublées, saisie des véhicules, vente d’alcool sévèrement réglementée… quelques mesures à partir du 1er janvier 2026.
La solidarité, qui se traduit par toujours plus d’aides à la jeunesse, aux personnes en recherche d’emploi, à tout le monde. La solidarité, c’est l’emploi, l’eau au robinet, ne pas être contaminé au chlordécone.
Le verdissement de la Guadeloupe, c’est protéger l’environnement, soutenir l’effort fait pour les déchèteries, ne pas être asphyxié par les ordures ou les sargasses.
On aura compris que les dossiers sont lourds. Mais, ce préfet semble bien déterminé à faire bouger les lignes. Le dossier de L’Hebdo Antilles-Guyane.
Le film Furcy, né libre d’Abd Al Malik sort aux Antilles
Connu pour son engagement et sa polyvalence dans le domaine des arts, Abd Al Malik, rappeur, poète, romancier, essayiste, scénariste, metteur en scène et réalisateur, livre avec Furcy, né libre, un film pour « regarder l’Histoire en face », aussi sombre soit-elle, pour « avancer ensemble ».
Le film, Furcy, né libre, est librement adapté du livre, L’Affaire de l’esclave Furcy, de Mohammed Aïssaoui (éd. Gallimard, 2010).
Avant sa sortie dans l’Hexagone, en janvier, le film est programmé en avant-première, en présence du réalisateur, dans les territoires d’Outre-mer (La Réunion, Guadeloupe, Martinique, Guyane), concernés au premier chef par la colonisation. Entretien avec Abd Al Malik dans L’Hebdo Antilles-Guyane.





















