Guadeloupe. Le Pôle Hippique Polyvalent, instrument essentiel de développement des activités chevalines

Accompagné de conseillers régionaux, du maire d’Anse-Bertrand, Edouard Delta, de Jean Bardail, président de la CANGT, de Jacky Noc, président du CROS-GUA, de Patrick Sellin, président de la Chambre d’agriculture, Ary Chalus a été accueilli sur le tout neuf Pôle Hippique Polyvalent de la Guadeloupe, à Saint-Jacques-Anse-Bertrand par André Jacoby-Koaly, président de la société de courses Karukéra.

Ary Chalus :

Le Pôle Hippique Polyvalent de Saint-Jacques marque l’achèvement de la première tranche des travaux (piste de course de 1400 mètres, piste d’entraînement, engazonnement, 120 boxes répartis en 12 Barns, 2 marcheurs automatiques, un local maréchal-ferrant et un bâtiment commun équipé pour les soins vétérinaires et les selleries).

Le ruban est coupé :

La réalisation de la tribune (600 places) et les balances pour la pesée des jockeys sont en cours, avec une livraison programmée pour le 4e trimestre 2026.

Projet d’envergure régionale, le nouveau Pôle Hippique Polyvalent a pour objectif de répondre aux enjeux de développement de la filière équine tout en renforçant l’attractivité économique et touristique du Nord Grande-Terre.

Ce qu’a souligné Edouard Delta, maire d’Anse-Bertrand :

À travers la modernisation de cette infrastructure, la Région Guadeloupe réaffirme sa volonté de valoriser et de dynamiser ce site emblématique de l’histoire de notre archipel.

La plaque est dévoilée :

André Jacoby-Koaly est le neveu de Michel, qui a lancé les démarches pour faire d’une savane achetée dans les années 1960 un hippodrome, privé d’abord, puis régional à partir de 1990. Passionné des courses de chevaux, Michel Jacoby-Koaly nourrit une ambition simple et audacieuse : faire vivre sa passion en Guadeloupe. Il met ses propres terrains au service d’un rêve encore inédit sur l’île. Petit à petit, le rêve devient réalité et l’on se souvient encore des courses d’alors, avec des chevaux venus de Martinique, quelques chevaux de Guadeloupe et des jeunes jockeys de l’Hexagone pour défier les quelques jockeys locaux.

André Jacoby-Koaly :

En 1990, la Région Guadeloupe fait l’acquisition de l’hippodrome. La piste est rallongée, les tribunes sont terminées.

Depuis, s’il accueille chaque année le Grand prix du Conseil régional, jusqu’au moment de la crise Covid, rares sont les courses dominicales.

Depuis l’habilitation Pari Mutuel Urbain (PMU), l’hippodrome doit impérativement conserver cet agrément. C’est pour cela que des courses se sont tenues en MartinIque, pour le compte de la Guadeloupe.

Pour Ary Chalus, passionné de chevaux, il fallait revenir en Guadeloupe, redonner vie à cette activité, aller plus loin, d’où l’achat de terres agricoles, la mise à disposition par la municipalité d’Anse-Bertrand de parcelles, le déclassement pour pouvoir construire des infrastructures…

Celles-ci s’élèvent désormais sur 33 hectares : une piste, des stalles de haut-niveau, 120 boxes répartis en 12 Barns, 2 marcheurs automatiques, qui ont été visitées par la délégation :

jean Bardail, président de la CANGT, adopte les nouvelles infrastructures qui enrichissent la communauté :

Au moment des discours, chacun des intervenants dire l’importance du projet et de sa concrétisation; 42 millions d’euros pourle pôle, 160 millions pour le Nord de la Grande-Terre afin de lui permettre d’engager un développement mérité.

En savoir plus

Le nouvel hippodrome Régional de Saint Jacques Anse-Bertrand sera une infrastructure vivante, essentielle pour le
développement territorial du Nord Grande-Terre.

Sur une surface de 33 hectares, il s’inscrit dans la stratégie régionale visant à créer une dynamique d’attractivité économique et touristique autour du monde équestre, en intégrant des installations pour l’équitation sportive et les événements hippiques.

À terme, le futur pôle hippique comprendra :

  • Un centre d’entraînement et un parc équestre
  • Des écuries avec boxes individuels
  • Des selleries, espaces de pansage et de soins
  • Des marcheurs pour l’échauffement et la récupération
  • Des vestiaires et sanitaires
  • Un rond de longe
  • Des zones de stockage pour le fourrage et le matériel
  • Des infrastructures de course de haut niveau
  • Des pistes de course et d’entraînement (galop et trot)
  • Des système d’arrosage automatique escamotable
  • Des stalles de départ et lices de sécurité
  • Un mirador de contrôle des courses
  • Des équipements dédiés au public et aux officiels
  • Une tribune moderne de 600 places
  • Des locaux techniques et administratifs
  • Une infirmerie et local médecin
  • Des bureaux d’engagement et régie PMU
  • Des loges, salons de réception et bureaux
  • Des parkings et zones logistiques
  • Un hangar commercial et système de surveillance.

L’emploi et la formation au cœur de la piste
Ce chantier d’envergure a généré des emplois directs et indirects dans le secteur du BTP
et de la maîtrise d’œuvre. Surtout, la gestion future du site créera des emplois pérennes
liés à la maintenance et à l’exploitation des activités équines, des lads aux entraîneurs en
passant par les techniciens, sans oublier les emplois indirects.
Grâce à une clause d’insertion dans le marché, six jeunes guadeloupéens, encadrés par
le RSMA, ont ainsi participé activement à la construction, acquérant des compétences sur
un chantier financé par la collectivité régionale, notamment en matière de grooming et
de manutention équestre. Le succès du récent forum des métiers du cheval témoigne de
l’intérêt et des opportunités de carrières que cette filière professionnelle peut offrir à
notre jeunesse, des cavaliers aux éleveurs.

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