La délégation du Collectif Noms essentiels qui a rencontré le président Alfred Marie-Jeanne le 5 novembre était composée de représentants d’artisans, d’artistes, de commerçants, de coiffeurs, d’esthéticiennes, de propriétaires de salles de sport, de représentants de l’événementiel, d’activités nautiques, de restaurateurs.
Ils sont intervenus tour à tour, pour exprimer leur détresse et révolte face à ce qu’ils considèrent comme « une véritable injustice », alors même qu’ils avaient mis en place des protocoles sanitaires appropriés à chacune de leur profession et investi en ce sens.
Ces chefs d’entreprises, qui se disent « au bord de l’asphyxie », ont fait savoir qu’ils souhaitaient « d’abord et avant tout, travailler, faire vivre leur activité et vivre de leur activité, dans le respect des gestes barrières et de la règlementation sanitaire. »
« La collectivité a immédiatement réagi à ce nouveau confinement. »
Alfred Marie-Jeanne, président du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Martinique
Le Président du Conseil exécutif les a longuement écoutés, et les a assurés de son soutien. Il a tenu à leur faire savoir que la Collectivité avait immédiatement réagi à ce nouveau confinement, en proposant notamment « l’ajustement des dispositifs d’aides d’urgence en cours ». Les conseillers exécutifs, chacun dans son domaine, avaient été sollicités en ce sens.
Le Président Alfred Marie-Jeanne a également décidé d’intervenir au plus haut niveau de l’Etat pour espérer qu’une réponse adéquate aux particularismes du territoire soit prise. Ainsi, en accord avec le Collectif Noms essentiels, il a rédigé un courrier à l’intention du président de la République, faisant des « propositions de mesures adaptées à la réalité martiniquaise. »
Les membres du collectif se sont dit « satisfaits de l’échange » qui a duré près de trois heures, avec le président du Conseil exécutif.
La lettre au président de la République
Aucune réponse n’a encore été donnée à ce courrier…