Architecture : vers un avenir durable

Porté par le Conseil de l’Ordre des architectes de la Guadeloupe, le Symposium caribéen et amazonien sur les matériaux durables s’achève ce vendredi 30 juin, à Deshaies.

Première rencontre du genre réunissant les acteurs de la construction et des experts d’Amérique latine, de la Caraïbe, de l’Hexagone, de Martinique, de Guyane et d’Afrique, à l’hôtel Langley Fort Royal de Deshaies, le Symposium caribéen et amazonien sur les matériaux durables a créé un espace de partage d’expériences pour avancer ensemble vers les constructions de demain.

Suite logique de la Convention nationale de l’ordre des architectes appelant à une « meilleure implication des architectes auprès des acteurs de la Ville dans l’aménagement du territoire dans le cadre de la transition écologique », le Symposium caribéen et amazonien sur les matériaux durables est la première pierre d’un réseau qui marque son ancrage territorial.

Bambou, terre crue, béton bas carbone…

Joan Dessaint-Fomi, Secrétaire générale de l’Ordre des architectes de la Guadeloupe.

« Nous avons un rôle à jouer auprès des élus, de la population…, pour lutter contre le réchauffement climatique en réduisant le taux d’émission de carbone dans la construction, précise Joan Dessaint-Fomi, Secrétaire générale du Conseil de l’Ordre des architectes de la Guadeloupe. Au niveau régional, nous avons voulu donner une double signification à cette action. D’abord, en créant un mouvement d’ensemble de tous les acteurs de la construction. Ensuite, décarboner la construction suppose aussi d’aller vers des circuits courts, en repensant notre position dans notre environnement géographique, en regardant ce qui se fait ailleurs pour créer de nouvelles filières de matériaux, et pourquoi pas, revoir les critères d’import/export. »

Depuis le 26 juin, des tables rondes, interventions d’experts… permettent de s’inspirer de l’expérience des uns et des autres, voire d’être au fait des travaux menés par des universitaires dans la Caraïbe, en Guyane, au Bénin ou ailleurs. En dépit des spécificités de certaines régions, la terre crue, le bambou, le béton bas carbone… font l’objet de réflexions.

Avec l’éclairage des étudiants chercheurs

« Nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres, confirme Joan Dessaint-Fomi. Chacun vient avec des procédés différents et c’est très enrichissant ! Nous sommes très heureux d’avoir pu accueillir des étudiants chercheurs du Bénin, par exemple, qui travaille sur les matières naturelles, une doctorante guadeloupéenne, qui fait une étude sur le bambou et la terre crue en Martinique, un enseignant chercheur guadeloupéen qui enseigne à l’Université de Nantes et mène des travaux sur le bambou et la terre crue.

Vendredi 30 juin, la dernière matinée du Symposium proposera une synthèse des avancées sur les matériaux durables et les dispositifs de réemploi et de recyclage. Désormais constitué, le réseau des acteurs de la construction initiera un concours d’architecture destiné aux jeunes talents.

Cécilia Larney

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