Dengue. La situation en Guadeloupe, Martinique, à Saint-Martin et Saint-Barthélemy

Toujours placées en phase épidémique, les îles des Antilles françaises affichent des indicateurs en baisse, en Guadeloupe et en Martinique, stables à Saint-Barthélemy.

La baisse du nombre de cas cliniquement évocateurs se poursuit en Guadeloupe et en Martinique. À l’hôpital, on observe une diminution du nombre de passages aux urgences qui débute en Guadeloupe et se poursuit en Martinique.

À Saint-Martin, le nombre de cas cliniquement évocateurs de dengue enregistré par semaine a atteint le plus haut niveau depuis le début du mois d’octobre. À Saint-Barthélemy, il se stabilise, avec, en moyenne, 90 cas par semaine depuis la mi-novembre. À l’hôpital, l’activité dengue aux urgences reste très active dans les deux territoires.

Guadeloupe : circulation active du virus

Le nombre de cas cliniquement évocateurs de dengue enregistré chaque semaine poursuit sa décroissance. Du 4 au 10 décembre, le nombre de cas cliniquement évocateurs de dengue a été estimé à 315 contre 450 la semaine précédente La circulation du virus de la dengue reste pour autant active sur l’ensemble de l’archipel.

Depuis le début de l’épidémie, on estime que 10 265 patients ont consulté en médecine de ville pour un syndrome de dengue. Depuis le début de l’épidémie, 941 passages aux urgences pour suspicion de dengue ont été recensés, dont 143 (15 %) ont été suivis d’une hospitalisation. Du 4 au 10 décembre, on comptabilise 38 passages aux urgences dont 9 suivis d’une hospitalisation, soit moitié moins que la semaine précédente (64 passages pour suspicion de dengue dont 9 suivis d’une hospitalisation). Parmi ces 38 passages enregistrés, 12 (31.6 %) concernaient les moins de 15 ans.

Martinique : lente diminution

Le nombre de cas cliniquement évocateurs de dengue diminue lentement depuis le 6 novembre (590 cas, du 6 au 12 novembre) pour atteindre 480 cas dans la semaine du 4 au 10 décembre. La diminution du nombre hebdomadaire de visites à domicile réalisées par les médecins de l’association SOS-médecins pour syndrome de dengue observée depuis 4 semaines se confirme avec 97 visites enregistrées, du 4 au 10 décembre, contre 113 du 27 novembre au 3 décembre.

Depuis le début de l’épidémie, on estime que 12 340 patients ont consulté en médecine de ville pour un syndrome de dengue. Du 4 au 10 décembre, 40 passages aux urgences ont été enregistrés, contre 57 du 27 novembre au 3 décembre, dont 24 (60%) passages aux urgences pédiatriques. Les 40 passages aux urgences ont donné lieu à 11 (37%) hospitalisations parmi lesquelles 9 hospitalisations de cas pédiatriques. Depuis le début de l’épidémie (fin juillet), 1 165 passages aux urgences pour syndrome de dengue ont été recensés parmi lesquels 253 (22%) passages ont été suivis d’une hospitalisation.

Saint-Martin : le plus haut niveau depuis octobre

Près de 235 de cas cliniquement évocateurs de dengue ont consulté, du 4 au 10 décembre, valeur la plus élevée depuis le début de l’épidémie. Au total, près de 1 210 cas cliniques de dengue ont été vus en médecine depuis début octobre. À l’hôpital, le nombre de passages aux urgences pour suspicion de dengue est stable depuis deux semaines avec 17 passages aux urgences enregistrés du 4 au 10 décembre, dont un suivi d’une hospitalisation et 16, la semaine précédente. On enregistre au total 141 passages aux urgences depuis le début de l’épidémie.

Saint-Barthélemy : situation stable

Le nombre de cas cliniquement évocateurs de dengue reste relativement stable avec, en moyenne, 90 consultations par semaine depuis mi-novembre. Au total, près de 660 cas cliniques de dengue ont été vus en médecine depuis la semaine du 18 septembre. La semaine du 4 au 10 décembre, 29 passages aux urgences pour dengue ont été rapportés, contre 31 la semaine précédente sans aucune hospitalisation. Au total, on enregistre 198 passages aux urgences depuis le début de l’épidémie.

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

Actualité

Politique

Economie

CULTURE

LES BONS PLANS​