Drogues. Etat des lieux par type de produits

Pour la toute première fois, le Service de statistiques interministérielles de la sécurité intérieure (SSMSI) publie une étude déclinant par type de produit les infractions de trafic ou d’usage de stupéfiants enregistrées par les services de la police et de la gendarmerie nationales.

Portant sur la période 2016-2024, il s’agit d’un premier état des lieux des différences observées pour le trafic ou l’usage de substances illégales, définies comme telles par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.

Ces substances sont, entre autres, pour les plus connues, le cannabis, la cocaïne, l’héroïne, l’ecstasy-MDMA, etc. Des disparités importantes sont relevées aussi bien en ce qui concerne leur évolution, le profil des mis en cause pour leur usage ou leur trafic, ou encore leur répartition sur le territoire francais.

Depuis 2016, le nombre de mis en cause pour trafic et usage de stupéfiants par les services de police et de gendarmerie est en hausse ; en 2024, 52 300 personnes ont été mises en cause pour trafic de stupéfiants, et 290 400 personnes l’ont été pour usage de stupéfiants.

Le principal stupéfiant impliqué est de loin le cannabis qui concerne 78 % des mis en cause pour trafic et 92% des mis en cause pour usage de stupéfiants en 2024. Il s’agit principalement de résine de cannabis, pour plus de 3 mis en cause sur 4 pour trafic ou usage de cannabis. Dans l’ordre, la cocaïne, l’héroïne et l’ecstasy-MDMA concernent le plus grand nombre de mis en cause après le cannabis.

Au moins l’une de ces quatre substances, potentiellement associées à d’autres, concerne 99 % des mis en cause pour trafic de stupéfiants et la quasi-totalité des mis en cause pour usage.

Si le nombre de mis en cause pour trafic et usage de stupéfiants est en hausse depuis 2016, les évolutions sont très contrastées selon le stupéfiant concerné. En effet, le nombre de mis en cause pour trafic de cocaïne ou d’ecstasy croît beaucoup plus fortement que celui pour trafic de cannabis ou d’héroïne.

Le nombre de mis en cause pour usage d’au moins une des trois substances éligibles à une amende forfaitaire délictuelle, le cannabis, la cocaïne et l’ecstasv-MDMA, croît fortement, tandis qu’il enregistre une baisse pour l’héroïne.

L’étude ici :

https://www.interieur.gouv.fr/Interstats/Actualites/Interstats-Analyse-n-78-Caracteristiques-des-infractions-de-trafic-ou-usage-de-stupefiants-selon-le-type-de-substance-impliquee-depuis-2016-premier-etat-des-lieux

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