Education. Marie-Galante remporte trois prix au Majò an maké kréyòl

Habitué du concours en langue créole initié par le Conseil de la Culture, de l’Education et de l’Environnement (CCEE), le lycée Hyacinthe-Bastaraud de Marie-Galante s’est illustré dans trois catégories.

Qu’il s’agisse de nouvelles, de contes ou de poésies, chaque année, à l’initiative du CCEE (Conseil de la Culture, de l’Education et de l’Environnement-Région Guadeloupe), présidé par Félix Lurel, les lycéens de l’académie de Guadeloupe, inscrits en cours de créole sont invités à prendre la plume pour s’exprimer sur une thématique définie. La 4e édition, parrainée par l’artiste Riddla, portrait sur « Plézi épi lakontantman ».

Des 7 prix décernés, ce samedi 18 mars, par le CCEE-Région Guadeloupe, trois ont été attribués à des élèves du lycée Hyacinthe-Bastaraud de Grand-Bourg (Marie-Galante). L’établissement n’en est pas à sa première participation, ni à sa première récompense au Majò an maké kréyòl. Une constance qu’il convient de souligner.

Orlane, Clalie, Janila

Elèves de Première, Orlane Epaminondas, Clalie Louis et Janila Confiac remportent respectivement, le prix Coup de cœur en Poésie, le 1e prix de la catégorie Conte et le 2e prix de la catégorie Nouvelle.

Aux côtés de ses élèves pour la remise des prix à Pointe-à-Pitre, Romy Geneviève, professeure de créole au lycée Hyacinthe-Bastaraud de Grand-Bourg, a pu apprécier le fruit du travail fourni et de l’engagement des volontaires au concours. « En cours, nous travaillons beaucoup l’écriture créole et ce concours permet aux élèves de s’évaluer, de savoir où ils en sont, précise l’enseignante. Je les laisse écrire librement : je corrige juste leur production. »

« Les élèves sont impliqués. »

Romy Geneviève, professeure de créole.

Par rapport à la précédente édition du concours où 4 élèves s’étaient portés volontaires pour participer au concours qui représente une charge de travail supplémentaire dans le planning des lycéens, cette année, 16 d’entre eux étaient partants. Douze ont effectivement rendu leur copie.

« Il faut reconnaître que les élèves inscrits en créole sont impliqués, commente Romy Geneviève, surtout depuis l’année dernière : j’ai vraiment un bon cru avec des élèves déjà initiés au créole. »

Un aboutissement concret de l’engagement des militants de la première heure et des enseignants pour la transmission de la culture créole dans les établissements scolaires.

Cécilia Larney

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