Guadeloupe. À Baie-Mahault, la Nuit de l’alternance s’adapte à la demande croissante

Organisée par la ville de Baie-Mahault, la Nuit de l’alternance a dû innover avec une deuxième session, mercredi 24 septembre, après celle de juin.

Valérie Dacalor, ville de Baie-Mahault.

Pour les bacheliers, les étudiants en quête d’une première expérience professionnelle ou les salariés en voie de reconversion, l’alternance présente des avantages certains. Quand on ajoute à ces attentes, le contexte économique post-Covid où les défaillances d’entreprise poussent les salariés à se remettre sur le marché de l’emploi, l’alternance a le vent en poupe.

Cette attente – toujours plus forte – a conduit la ville de Baie-Mahault, organisatrice de la Nuit de l’alternance, à s’adapter. Cette année, pour la 5e édition, la Nuit de l’alternance s’est déroulée en deux éditions, à trois mois d’intervalle, au lieu d’une par an.

« Pour la première fois, nous avons organisé la Nuit de l’alternance en juin, pour permettre aux élèves de fournir les éléments concernant l’entreprise qui les accueille pour leur formation, sur Parcoursup, et une autre session, mercredi 24 septembre, pour ceux qui ont passé les épreuves orales ou qui n’avaient pas encore choisi l’alternance », explique Valérie Dacalor, directrice Enfance, Famille et Cohésion sociale à la ville de Baie-Mahault.

Mettre en contact les entreprises et les futurs alternants

Pour l’unique édition organisée en 2024, près de 700 personnes avaient participé à la Nuit de l’alternance. Cette année, la session de juin a réuni environ 400 participants. Ils étaient presque autant, mercredi 24 septembre, pour la deuxième session de 2025, au Parc d’activités de La Jaille (Baie-Mahault).

Avec le concours de France Travail, la ville de Baie-Mahault permet aux futurs alternants d’être en contact avec les entreprises désireuses de les accueillir dans des secteurs aussi variés que la communication, le BTP, le commerce, l’administration, lé médico-social…

« La voie de l’alternance se développe énormément, confirme Valérie Dacalor. Aujourd’hui, beaucoup de jeunes ne veulent plus partir, notamment en raison des difficultés qu’ils peuvent avoir à financer leurs études à l’étranger ou en dehors de la Guadeloupe. Et, pour les jeunes, l’alternance permet d’acquérir l’expérience professionnelle qui leur est souvent demander même pour un premier emploi. »

Par ailleurs, pour les entreprises, l’alternance permet de compenser les départs à la retraite en formant des jeunes, plus en phase avec les nouvelles technologies, voire, selon leur secteur d’activité, pouvant contribuer à conquérir de nouveaux marchés en dehors de la Guadeloupe.

Parallèlement à ce rendez-vous majeur, la cellule Insertion professionnelle de la direction Enfance, Famille, Cohésion sociale organise, deux fois par mois, la Matinale de l’insertion et des actions, avec des offres d’emploi ou de formation.

Cécilia Larney

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