La juge d’instruction qui travaillait sur le dossier de l’affaire Claude Jean-Pierre (un automobiliste décédé suite à une interpellation) quitte la Guadeloupe. Elle sera remplacée en mai 2026. La famille et les avocats se sont émus de cette situation. Des élus se sont emparés du problème pour protester contre la durée de cette instruction. Michaël Janas, Premier président de la Cour d’appel de Guadeloupe, répond aux élus.
« A la suite du courrier adressé par M. le sénateur Victorin Lurel concernant les évolutions du dossier d’instruction ouvert suite au décès de M. Jean-Pierre Claude, et les inquiétudes manifestées suite à la mutation du magistrat instructeur en charge de cette affaire, le Premier président de la Cour d’appel de Basse-Terre souhaite apporter les précisions suivantes :
- Pleinement conscient de l’attente légitime exprimée par les parties civiles et leurs proches concernant les délais d’instruction. dont chacun mesure les enjeux humains, le Premier président informe qu’Il a décidé, dès le mois de novembre dernier, d’affecter un vice-président placé au sein du cabinet concerné afin d’assurer la continuité du service et d’éviter toute vacance de poste susceptible d’affecter le bon déroulement de la procédure.
- Sur le fond la décision d’ordonner, ou non, une reconstitution relève de l’appréciation du magistrat instructeur garantie par la Constitution. Le juge d’instruction conduit ses investigations à charge et à décharge et met en œuvre les actes qu’il estime nécessaires à la manifestation de la vérité, dans le strict respect des règles posées par le code de procédure pénale. »

























