La Guadeloupe attendait le verdict de la Cour d’appel de Guadeloupe dans le dossier Ary Chalus.
Le 12 janvier, le tribunal correctionnel de Basse-Terre avait condamné le président de la Région Guadeloupe pour abus de confiance et dépassement de plafond de dépenses électorales — 60 000 euros — durant la campagne de 2015 à 15 mois de prison avec sursis, 2 ans d’inéligibilité, 25 000 euros d’amende et une interdiction d’être membre d’un bureau associatif durant 3 ans.
Dans ce dossier, Victorin Lurel, Hilaire Brudey Marie-Camille Mounien et la Fédération guadeloupéenne du Parti Socialiste s’étaient constitués parties civiles. Tous se réjouissaient de cette condamnation.
Ary Chalus interjetait appel de cette décision. L’intérêt de la démarche était évident puisqu’il avait depuis le début de cette affaire protesté de son innocence.
L’audience de la Cour d’appel avait permis de rappeler les faits. Le procureur général avait demandé la confirmation de la décision en première instance.
Mardi 20 mai, le président de la Région Guadeloupe a été reconnu coupable d’abus de confiance et de dépassement de plafond électoral par la Cour d’appel. Il a été condamné à deux ans de prison avec sursis, 25 000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité. Il ne pourra diriger en encore moins appartenir à un bureau d’association pendant trois ans.
Cependant, la peine d’inéligibilité n’a pas été assortie de l’exécution provisoire.
Ary Chalus reste donc président de la Région Guadeloupe.
Il a annoncé immédiatement son intention de se pourvoir en cassation.