Guadeloupe. Au chevet de Saint-Pierre et Saint-Paul

Grand-messe en l’église Saint-Pierre et Saint-Paul, à Pointe-à-Pitre. Des zones interdites par des rubans de chantier, des seaux dans lesquels tombent des gouttes d’eau à la première pluie. Parfois un bruit sec, la chute d’un morceau de toiture…

C’est l’église du Petit Baigneur, film comique à succès avec Louis de Funès… « On l’appelle Notre-Dame des courants d’air », glosait le curé. Sauf qu’ici, le curé ne rit pas quand il entend tomber des morceaux de son église en pleine messe.

Une importante réunion a eu lieu le 18 juillet, relative aux travaux d’urgence à entreprendre à l’église Saint-Pierre et Saint-Paul.

Cette visite s’est déroulée en présence d’élus de la ville de Pointe-à-Pitre, Georges Brédent, élu en charge de la culture et du patrimoine, Henri Angélique, maire-adjoint délégué à la sécurité, Marie-Odile Louis-Alphonse, conseillère municipale de Pointe-à-Pitre.

L’Etat, la Direction des Affaires culturelles, le Conseil régional, l’architecte en chef des monuments historiques et Audy Eustache, directeur général de la SPL Cœur d’énergie, en charge des travaux, à l’initiative de la rencontre, le curé de la paroisse, le Père Edouard Silène, étaient présents.

Des administratifs de la ville, Rosy Jalce-Bambuck, responsable du service Patrimoine culturel, Rodrigue Astasie, responsable des services techniques et ses collaborateurs ont également participé à cette réunion.

L’objectif était de visualiser les désordres existants et de prendre des décisions propres à résoudre les problèmes qui sont nombreux : électriques, d’infiltrations d’eau de pluie et de chutes d’éléments se détachant de la toiture.

Georges Brédent a procédé à un rappel historique, précisant les enjeux cultuel et culturels de cette église pour Pointe-à-Pitre mais aussi pour toute la Guadeloupe puisque c’est le lieu de cérémonies solennelles, dont la messe de la fête des cuisinières, ce samedi.

Il a confirmé de ce fait l’intérêt majeur porté par le maire et son équipe municipale relativement à la mise en sécurité des publics sans perdre de vue la perspective d’une réhabilitation d’ensemble. Si le bâtiment appartient à la ville, il est classé monument historique et des interventions sur le bâti doivent répondre à des règles strictes…

Une visite, il y a deux ans, avait permis d’envisager une prise en charge des travaux par l’Etat, la Région, la commune… Depuis, plus rien.

Au terme de cette énième visite, un certain nombre de mesures conservatoires ont été prescrites, tout comme des travaux d’urgence de sécurisation pour que l’église puisse rester ouverte et le culte y être rendu. La réhabilitation ne devant intervenir que dans un deuxième temps.

Un comité de pilotage comprenant les personnes référentes de chaque partie concernée a été constitué.

La date de la prochaine rencontre du comité de pilotage est prévue à la deuxième quinzaine du mois d’octobre 2024. C’est loin. D’ici là…

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