De nouvelles gravures viennent d’être découvertes au Parc archéologique des roches gravées.
Dissimulées sous la végétation des zones inexplorées depuis l’ouverture du lieu en 1970, les gravures portent à plus de 50 le nombre de pétroglyphes rassemblés sur le site. Ces découvertes ont été effectuées par une équipe de chercheurs conduits par Julien Monney. Spécialiste de l’art rupestre, il est venu en Guadeloupe pour numériser les roches du parc de Trois-Rivières et en établir un inventaire précis. Les gravures mises au jour sont à la fois des dessins anthropomorphiques et des polissoirs.
Selon les spécialistes, les observations qui se poursuivent pendant la fermeture pour travaux des installations devraient nécessiter de procéder à d’autres défrichements et par conséquent, à de nouvelles découvertes.


Un patrimoine de grande valeur
Le Parc archéologique des roches gravées de la Guadeloupe est le site des Petites Antilles où se trouve rassemblé le plus grand nombre de pétroglyphes. On trouve en Guadeloupe davantage de gravures que dans toutes les îles avoisinantes réunies.
Aussi, le Conseil départemental a-t-il décidé de « renforcer la préservation et de favoriser la connaissance de ce trésor patrimonial de grande valeur ».
Actuellement, se déroule une grande opération de nettoyage des roches. Un nouvel espace d’accueil devrait bientôt sortir de terre, un espace pédagogique et ludique pour tous les publics.
Le Département a lancé une procédure visant à faire inscrire le Parc des roches gravées au patrimoine mondial de l’Unesco.

























