Samedi 13 septembre, le CNRBT fait sa rentrée.
Privé de piscine depuis 8 ans, la seule du Grand Sud Caraïbes et de toute la Basse-Terre implantée dans le quartier de Riviere-des-Pères étant toujours obsolète, cette 9e rentrée scolaire et sportive consécutive se fera en mer.
A la base Départementale de Sauvetage et de Secourisme installée sur la plage de Rivière Sens Gourbeyre où le CNRBT a pris ses marques depuis octobre 2017.
Quatre heures d’animation et de sensibilisation de 8 à 12 heures autour de plusieurs ateliers ouverts des plus petits aux plus grands, personnes valides comme porteuses d’un handicap.
Le CNRBT faisant contre mauvaise fortune bon coeur joue un rôle essentiel et déterminant dans toute cette zone du Sud Basse-Terre en étant la seule association aquatique, de natation, mais aussi de sauvetage employeure.
Le CNRBT : une cause sociale et humanitaire
C’est cette responsabilité qui fait que les dirigeants du CNRBT maintiennent contre vents et marées un minimum d’activités aquatiques.
Le CNRBT, agréé Jeunesse, Sport, Engagement associatif, Éducation populaire, Education nationale, Handisport, Sécurité civile, se limite depuis 8 ans aux bébés nageurs, (6 mois – 3 ans), à l’aisance aquatique, (4-6 ans), l’école de natation, (à partir de 7 ans), la natation scolaire, (crèches, maternelles, primaires, collèges, lycées, université), le Sauvetage aquatique et sportif, le Secourisme, l’Opérationnel, les formations et préparations aux PSC, PSE1, PSE2, SST, FO PSC et PS, BSB, BNSSA et SSA.
Ce qui est déjà un immense défi.
Mais, depuis 8 ans, sans piscine, de nombreuses autres activités et disciplines d’aqua santé, d’aqua forme, de perfectionnement, de compétition… ont dû être mises en standby, ce qui a eu pour conséquence de diminuer le nombre de salariés, de perdre d’importantes ressources financières.
Des préjudices financiers, économiques non remplacés qui sont venus alourdir le préjudice moral.
Le CNRBT entre doute et espoir
Si le CNRBT qui a pourtant toujours gardé et obtenu depuis 45 ans la confiance des instances fédérales comme locales, institutionnelles comme économiques, sociales et environnementales, de l’éducation et de la santé pour citer les plus importantes, le club qui s’est déjà fixé un cap vers ses 50 années d’existence, est aujourd’hui à un tournant important de son développement.
Ou le club continue au risque de courir à sa perte définitive… ou il s’arrête… parce que… peut-être que le combat qu’il mène est perdu d’avance… faute de responsabilité, de solidarité et d’humanité.
