Pour commémorer l’abolition de l’esclavage, la municipalité de Sainte-Rose a décidé d’inviter une personnalité charismatique, le roi de Comé, au Bénin. Celui-ci, profitant de la tribune qui lui était offerte, a donné une leçon au public présent.
Mardi 27 mai. Dans le cadre des commémorations du 27 mai et de la seconde abolition de l’esclavage, en 1848, la municipalité que préside Adrien Baron, a décidé une série de manifestations tout le long du mois de mai.
Ce 27 mai, c’était le point d’orgue avec une cérémonie sur la place Tricolore. Adrien Baron a accueilli, accompagné de son premier maire adjoint Henri Yacou, le roi de Comé, au Bénin, Sa Majesté le roi Akatsi II, accompagné de sa cour royale, le maire d’Adjarra, Germain Wanvoegbe, et le représentant du maire de Formoriah, Joseph Bakima, toujours du Bénin.
Sur la table d’honneur, outre ces personnalités, il y avait Christian Baptiste, député et président du groupe d’amitié France/Bénin à l’Assemblée nationale, Max Mathiasin, député de la circonscription, Chantal Lérus, représentant le président de Région Ary Chalus retenu ailleurs.
Un public de quatre cents personnes, dont une petite délégation du Bénin, attendait avec impatience que le roi prenne la parole.
Mais, avant cela, Akatsi II a procédé à une bénédiction des lieux.
Henri Yacou a rappelé pourquoi la présence du roi, fruit de diverses rencontres et du carnet d’adresse d’Ipomen Léauva, artiste guadeloupéen parfaitement connu au Bénin où il a fait et fait encore de nombreux séjours.
Henri Yacou :
Plusieurs personnalités, dont le maire d’Adjarra, Germain Wanvoegbe, et le représentant du maire de Formoriah, Joseph Bakima, toujours du Bénin, ont pris la parole.
Enfin, le roi Akatsi II s’est adressé au public. Belle leçon !
Le roi Akatsi II :
A la fin de son discours, il bénissait la foule :
Le roi Akatsi a décoré deux personnalités : Adrien Baron, bien sûr, mais aussi Henri Yacou, qui a organisé de bout en bout cette visite royale à Sainte-Rose, rappelant à tous combien il est toujours soucieux de faire les choses le mieux possible, tout à son honneur. Et ceci, le roi l’a compris.
Adrien Baron, une fois que le roi eut choisi une reine dans la foule, personne d’âge, forcément sage, s’est vu remettre un bracelet et un collier contenant une boule magique. « Vous ne serez plus le même homme avec ce collier », lui a-t-il dit, laissant entendre que le maire de Sainte-Rose aurait des pouvoirs surmultipliés pour faire le bien.
La remise des insignes magiques :
Mais avant cela, Akatsi II a demandé à tous ceux qui ont un grief contre le maire de se présenter et de le pincer. Adrien Baron a eu droit à quelques pincements amicaux et de nombreuses tapes sur l’épaule qui laissent entendre que ceux qui ont un grief contre lui, quels qu’ils soient… ne sont pas venus.
Henri Yacou, avant de se voir remettre bracelet et collier à boule magique, a eu droit à la même punition…
Dès la fin de cette manifestation parfaitement réussie, le public s’est massé autour du roi pour autant de selfies.
