Mercredi 4 juin, les groupes GPS et Péyi Gwadloup ont invité les socio-professionnels à un échange sur le congrès du 17 juin. Si ces deux formations politiques, minorités du Département et de la Région, soutiennent que le congrès ne peut se tenir, les concertations n’ayant pas inclus les forces sociales et économiques, Dominique Virassamy, président du SNEG (petites entreprises artisanales) réfute.
Que dit Dominique Virassamy ?
« Le SNEG salue cette initiative et souhaite que ce premier pas se transforme en vraie audition afin d’avoir la surface temporelle nécessaire pour expliquer la situation des entreprises de Guadeloupe.
Si quasiment à l’unanimité nous avons fait le constat qu’aucune consultation n’a été faite au monde économique, le SNEG et certains participants ont confirmé qu’ils ne sont pas hostiles à une évolution, mais que rien ne doit se faire sans le monde économique.
Pour ma part le SNEG n’est pas contre la tenue du congrès vu que ce n’est pas dans cet hémicycle, durant 5 minutes d’intervention, que notre avenir se jouera.
Nous aurions souhaité que la consultation se fasse avant le 17 juin, mais que les groupes en opposition demandent l’annulation ou que le département maintienne la date du 17 juin il faudra avancer vers nos responsabilités.
Le SNEG n’est pas dans un calendrier politique. Nous ne voulons que de la visibilité stable pour notre avenir.
Pour le SNEG avant ou après, c’est toujours la même question « de la poule ou de l’œuf lequel est arriver en premier ? » Donc, politique ou économie, la question est là.
Le SNEG attaché à l’autonomie économique demande aux organisateurs de ce congrès d’inscrire dans les minutes de cette journée que soient prévues des auditions du monde économique.
Que ces auditions ultérieures, soient intégrées ensuite aux travaux de ce congrès. »
