Guadeloupe Les entreprises sont au cœur de la transition énergétique dans l’archipel

A gauche, Hervé Mariton, président de la FEDOM, qui présidait une série de conférences sur la transition énergétique.

La Fédération des Entreprises d’Outre-mer (FEDOM) et l’UDE-MEDEF Guadeloupe ont proposé le quatrième séminaire territorialisé « Les entreprises au cœur de la transition énergétique » à destination des entreprises de Guadeloupe, de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin.

Ce séminaire très suivi s’est tenu, lundi 15 mai 2023, à Pointe-à-Pitre, dans l’amphithéâtre de l’Université des Antilles, en présence d’Hervé Mariton, ancien ministre des Outre-mer, président de la FEDOM.

Hervé Mariton, président de la FEDOM :

Un public de chefs d’entreprises attentifs aux opportunités de la transition énergétique.

La Guadeloupe, Saint-Barthélemy et Saint-Martin n’ont pas le même mode de fonctionnement mais ces trois territoires caribéens concentrent tous les défis de la transition écologique et énergétique : l’éloignement des sources d’approvisionnement, l’insularité, l’exposition accrue au changement climatique, le souhait d’une préservation et d’une valorisation d’une biodiversité exceptionnelle, une économie fortement carbonée.

Cela se vérifie en Guadeloupe où le charbon et les produits pétroliers étaient à l’origine de 65 % de l’énergie consommée en 2022, mais plus encore à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin.

La FEDOM a proposé, en lien avec l’UDE-MEDEF Guadeloupe et ses organisations membres, ce séminaire sur la décarbonation du mix énergétique de la Guadeloupe et des Îles du Nord.

L’objectif était d’identifier les différents points de blocages et d’œuvrer de concert à l’élaboration de réponses collectives pour les lever.

Bruno Blandin, président de l’UDE-MEDEF :

Ce séminaire s’inscrit dans une année 2023 que la FEDOM veut résolument orientée sur les enjeux de la transition énergétique. Au total, sept événements sont organisés sur cette thématique dans les trois bassins océaniques français.

Au nombre des questions qui se posent avec acuité aux Guadeloupéens, il y a celle des voitures. En effet, le Guadeloupéen est très pointilleux sur le fait qu’il a une voiture, qu’il aime sa voiture… et qu’il ne se voit pas emprunter un transport en commune. Que sa grosse cylindrée au moteur thermique soit remplacée par une voiture électrique…

Hervé Mariton rassure les automobilistes :

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