Guadeloupe. Mairie de Pointe-à-Pitre : Badi Faddoul se moque d’Harry Durimel et l’engage à démissionner

A Pointe-à-Pitre, la barque craque de toutes parts.

Que devient la majorité pointoise qui, derrière Harry Durimel, avait conquis de haute lutte la mairie après soixante ans de pouvoir des Bangou père et fils ?

Le maire, Harry Durimel, est en dépression après les récentes agressions multiples survenues dans les rues de Pointe-à-Pitre et parle de démissionner.
Et Badi Faddoul, fils d’une grande famille de commerçants pointois, qui s’était engagé à son côté avant de déchanter, publie un communiqué au vitriol : « Pour une fois nous sommes d’accord avec une telle lucidité de sa part, il doit en effet prendre son courage à deux mains en tirant les conséquences de ses presque 4 années d’errance aux commandes de la ville. »

« Tel un touriste hébété qui vient de découvrir l’état de déliquescence avancée de la ville de Pointe-à-Pitre, l’actuel maire, en charge de la commune depuis bientôt 4 ans, vient
semble-t-il de se réveiller d’un long coma.

A travers un audio qu’il a adressé à la presse, le maire, osant pour une fois s’aventurer dans sa commune, a dressé le terrible constat de son échec que nous relevons depuis son installation. Le maire en effet a déclaré que les touristes qui viennent visiter la ville « mettent leur vie en danger », que « des malfrats, bien souvent jeunes, font des rondes et vont mettre la vie des gens en danger », que la ville qu’il gère « est un coupe-gorge » et elle est « livrée à une guérilla », etc. Le reste de sa terrible complainte est tout à l’avenant.

En faisant une déclaration aussi ahurissante, le maire vient aussi de planter le dernier clou sur le cercueil de l’activité économique de la ville, que les commerçants s’échinent années après années de relever sans aide significative d’aucune collectivité ni établissement public.

Enfin, le maire conclue son cuisant constat d’échec en déclarant qu’il « va probablement remettre son tablier »

Pour une fois nous sommes d’accord avec une telle lucidité de sa part, il doit en effet prendre son courage à deux mains en tirant les conséquences de ses presque 4 années d’errance aux commandes de la ville. »

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