En vue de la saison cyclonique, les représentants des collectivités et les différentes structures de services publics concernées se sont réunis jeudi 12 juin à l’Auditorium de Basse-Terre.

La réunion avait pour but de rappeler l’importance de se mobiliser très tôt pour aborder cette période sensible et se préparer dès maintenant à prendre les dispositions adaptées pour faire face le mieux possible aux aléas climatiques.
Une centaine de personnes avaient répondu à l’invitation du préfet. Elles ont pu assister à une présentation par Météo-France de l’ensemble des phénomènes cycloniques attendus durant cette saison eu égard à certaines signes tels que la température de l’air ou de l’eau.
Le représentant de l’ARS a ensuite décrit les dispositifs mis en place pour permettre que les services de santé puissent continuer à fonctionner normalement en cas de catastrophe climatique majeure.
De son côté, le sous-directeur d’EDF Archipel Guadeloupe a expliqué comment cet opérateur, fort des expériences acquises au fil des années, fait en sorte que ses installations soient le moins impactées possible lorsque survient un événement cyclonique.
Identifier les zones et les populations vulnérables
Le responsable de la Sécurité civile quant à lui a dressé un état des moyens mis en place dans toutes les îles de notre archipel pour venir en aide aux populations éventuellement sinistrées.
Au cours de cette réunion, ont été rappelées les dispositions et les procédures à suivre, notamment dans le cadre des plans communaux de sauvegarde (PCS) pour apporter aux populations les plus vulnérables les moyens d’assurer leur sécurité et celle de leurs biens.
« L’Etat fera sa part, a indiqué le directeur de cabinet du préfet, Franck Dorge. Il convient aussi que les collectivités municipales abordent cette période dans un souci de prévention. Sur les 32 communes que compte la Guadeloupe, 30 disposent aujourd’hui d’un plan communal de sauvegarde. Il faut maintenant qu’elles constituent une réserve de sécurité civile tant humaine que matérielle, notamment des abris sûrs. Il faut ensuite que les communes se donnent les moyens d’identifier les zones et les personnes vulnérables en cas de catastrophe majeure. »
Pour clôturer la rencontre, deux structures ont été récompensées pour la qualité de leur action d’information et de sensibilisation auprès du public : l’UNASS (Union nationale des associations de secouristes et sauveteurs) Guadeloupe et la cellule Risques naturels majeurs du rectorat de la Guadeloupe.