Au SMGEAG, à tout le moins sur le papier et dans les paroles, il semble qu’on en vienne aux mesures fortes pour combler le déficit chronique. Ce qu’en diront les syndicats, on le saura rapidement…
On en sait un peu plus sur les mesures qui seront prises dans les prochaines semaines, les prochains mois, pour assainir la situation du SMGEAG qui na pas, pour l’instant, donné les preuves de sa réelle efficacité en matière de gestion des hommes et des fonds alloués par l’Etat, la Région, le Département.
Lors d’une réunion de travail en région quatre gouvernants du dossier de l’eau, Etat, Région, Département, SMGEAG, Ferdy Louisy, encouragé par les trois autres, le préfet Xavier Lefort, le président Ary Chalus et maryse Etzol, représentant le président Guy Losbar, avait évoqué un plan de départ volontaire. Et dit qu’il serait mis en œuvre en juin 2025, puis plus tard, au cours d’une conférence de presse, dit qu’il serait mis en œuvre en septembre, puis d’ici la fin de l’année.
Maintenant, c’est début 2026, ce qui semble plus sage. Entre 90 et 150 agents du SMGEAG seraient concernés par ce départ volontaire. Coût estimé entre 9 et 11 millions d’euros.
Cette somme serait partagé entre les quatre gouvernants du dossier de l’eau : sans doute à parts égales.
Ce qui permettrait de réduire la masse salariale annuelle de 38 millions d’euros sur els 90 millions versés actuellement aux agents.
Deuxième volet, si la pilule passe au niveau des syndicats, le train de vie.
Une centaine de véhicules de service, utilisés en service mais aussi pour aller faire ses courses ou aller à la plage, devraient être récupérés, selon le plan. Déjà une soixantaine de véhicules ont été retirés de la circulation. Une trentaie d’autres devraient l’être d’ici la fin de l’année. Le président Louisy, qui peut bénéficier quand il est en mission d’une voiture du Département (il est vice-président du Conseil départemental) ou de la mairie de Goyave a rendu celle qui lui était affectée.
Cent véhicules sur 300 étant restitué aux sociétés de location, environ un million d’euros en essence et 2 millions en location devraient être économisés.
Enfin, troisième volet : le recouvrement des impayés.
Ce recouvrement porte sur plus de 100 millions d’euros. 110 millions exactement à ce jour, soir 85 millions dûs par des particuliers, 25 par des collectivités et des entreprises (essentiellement des hôtels.
Il semble que les entreprises se fassent tirer l’oreille… les collectivités aussi…
A suivre.
























