Guadeloupe. Un scanner mobile pour renforcer la lutte contre le narcotrafic au Grand port maritime

Avec le soutien de l’Union européenne, un scanner mobile de basse intensité est opérationnel au Grand Port maritime de Guadeloupe.

Avant la mise en service du futur Hub Antilles qui intensifiera l’activité au port de Jarry, les services des Douanes de Guadeloupe ont entrepris de moderniser leurs outils de contrôle, notamment pour lutter contre le narcotrafic. Le scanner mobile de basse intensité qui fournit une image de l’intérieur des conteneurs permet de détecter d’éventuelles anomalies. L’outil a été présenté au préfet Thierry Devimeux, mercredi 15 octobre.

« Cette acquisition est la déclinaison des annonces du ministre de l’Intérieur, il y a quelques semaines pour renforcer la capacité du territoire à lutter contre la délinquance interne au territoire, explique Thierry Devimeux, préfet de la région Guadeloupe. En tant que territoire français, porte d’entrée de l’Europe, il est très important de renforcer la sûreté du Grand Port maritime, comme de l’aéroport, pour garantir que les marchandises qui partent vers l’Europe soient déclarées et licites. »

Un conteneur contrôlé en moins de 2 minutes

Ce scanner, qui doit contribuer à améliorer la sécurité du territoire, est aussi un gain de temps et en efficacité pour les agents des Douanes.

« Notre objectif, c’est de développer notre capacité de contrôles non intrusifs notamment en augmentant la pertinence de nos contrôles sans déranger le flux portuaire. Les contrôles opérés par le scanner mobile sont basés sur des analyses pour déterminer les conteneurs à contrôler en fonction du risque analysé », précise Olivier Fouque, directeur régional des Douanes de Guadeloupe et des Iles du Nord.

En moins de deux minutes – 1 m 30 précisément – le scanner mobile fournit des images d’un conteneur, ce qui permet de s’assurer de la conformité du chargement par rapport à ce qui est déclaré.

« Les collègues sont tous suivis »

« Grâce aux rayons X, ce scanner mobile permet de « voir » à l’intérieur des conteneurs sans les ouvrir. L’action se déroule en toute sécurité pour les équipes, assure le chef de la sûreté. Les collègues sont tous suivis, équipés d’un dosimètre passif et d’un dosimètre opérationnel, d’un radiamètre pour vérifier que dans la zone tout est correct.

Nous bénéficions d’un suivi médical, les collègues ont été formés, ont passé des examens pour être autorisés à utiliser la machine sans risque. Nous travaillons dans d’excellentes conditions. »

Cet outil moderne a nécessité un investissement de 50 000 euros notamment pour la formation de 15 agent.e.s en radiologie industrielle, en manipulation de scanner mobile de basse intensité.

Cécilia Larney

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