Guyane. Après le braquage d’une pirogue, le rectorat suspend les « sorties non essentielles »

Plusieurs enseignants et élèves étaient à bord de la pirogue attaquée par des individus lourdement armés, sur le fleuve Maroni, mercredi, entre Apatou et Saint-Laurent-du-Maroni.

Plusieurs individus armés (entre 5 et 6, selon les victimes), ont forcé les passagers d’une pirogue naviguant entre Grand-Santi et Saint-Laurent-du-Maroni, le 8 mai, à leur remettre argent, bijoux, effets personnels… Pour signifier leurs intentions, les braqueurs ont tiré en l’air.

Parmi les 25 passagers de la pirogue attaquée vers l’île Portal, des élèves avec leur famille, des membres de la communauté éducative, originaires de Grand Santi, Monfina et Apagui. La brigade de recherche de la gendarmerie de Saint-Laurent-du-Maroni mène l’enquête.

L’agression a laissé les victimes sous le choc et interroge sur la sécurité lors des déplacements – quotidiens et bien souvent indispensables – sur le fleuve.

Une cellule d’écoute pour la communauté éducative

Recteur de Guyane, Philippe Dulbecco condamne avec « la plus grande fermeté » l’attaque survenue le 8 mai et assure de son soutien « les victimes de cet acte traumatisant ».

Par ailleurs, le recteur suspend toutes les « activités non-essentielles des établissements scolaires nécessitant un trajet en pirogue sur le Maroni », notamment les sorties pédagogiques. Dès le début de la semaine prochaine, des équipes du rectorat se rendront à Grand Santi, Monfina et Apagui. Une cellule d’écoute sera mise en place pour soutenir les enseignants et les élèves affectés par l’agression et « discuter des prochaines étapes pour garantir leur sécurité », annonce le rectorat.

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