La sénatrice Marie-Laure Phinéra-Horth a souhaité exprimer « sa vive indignation et sa profonde inquiétude à la suite des coups de feu tirés ce matin dans un squat à Kourou, alors qu’une infirmière libérale prodiguait des soins à un patient. »
La professionnelle de santé a été contrainte de se mettre à l’abri dans l’urgence pour échapper aux balles.
« Cet acte de violence d’une extrême gravité illustre, une fois de plus, l’insécurité croissante à laquelle sont confrontés les soignants en Guyane. Pour rappel : en mars, une infirmière libérale a été victime de viol lors d’une tournée à Maripasoula, tandis qu’une autre a été braquée par arme à feu alors qu’elle intervenait auprès d’un patient, à Matoury. »
« Rien ne saurait justifier que nos soignants risquent leur vie pour accomplir ce devoir essentiel : soigner. »
La sénatrice Phinéra-Horth exprime son total soutien à l’infirmière libérale, profondément choquée, par les événements de ce matin. Elle tient aussi à saluer le courage et le professionnalisme du personnel soignant, qui continue d’intervenir dans des conditions souvent précaires, au plus près de personnes vulnérables, malgré les risques croissants.
Par ailleurs, ce nouvel épisode de violence témoigne d’une recrudescence inquiétante de la circulation des armes à feu en Guyane. La sénatrice en appelle solennellement aux autorités locales afin que des mesures efficaces et urgentes soient prises pour enrayer la prolifération des armes non-déclarées en Guyane.
Aussi, face à cette situation devenue intenable, la sénatrice Marie-Laure Phinéra-Horth entend interpeller le Gouvernement pour qu’il prenne toute la mesure de la gravité de l’insécurité en Guyane et engage, sans délai, les moyens nécessaires pour y faire face.