Guyane. La Maison des femmes transfrontalière ouvrira à Oiapoque, en août

Porté par l’association ID Santé, le projet de Maison des femmes se concrétise. Annoncée pour le 1er août, elle sera précédée d’une formation sur les violences faites aux femmes, à partir du 2 juillet.

Offrir un refuge aux femmes victimes de violences sur l’Oyapock. Tel est le but de la Maison des femmes transfrontalière, qui doit voir le jour à Oiapoque, le 1er août. Esther Plantin, directrice d’ID Santé, a annoncé l’ouverture de la Maison des femmes le 1er août. D’abord, dans un local loué par l’association DPac Fronteira. Un mois et demi plus tard, le 15 septembre, les officiels l’inaugureront et poseront en même temps la première pierre du futur bâtiment. Une formation sur les violences faites aux femmes sera organisée du 2 au 4 juillet.

Une « banalisation » des violences faites aux femmes

Ce projet vient en réponse aux constats des professionnels travaillant dans la vallée de l’Oyapock : inexistence d’un lieu de mise à l’abri de femmes victimes de violences, absence de parcours transfrontalier de prise en charge, manque de structures et de professionnels.

Le projet OCS avait dressé le constat d’une « banalisation » des violences faites aux femmes. En 2023, DPac Fronteira a reçu environ 300 femmes victimes de violences conjugales. La file active de Kaz ID, pour sa part, compte une cinquantaine de victimes. Actuellement, ID Santé organise des actions en accueil de jour, à la Kaz ID, à Saint-Georges. La maison des femmes d’Oiapoque comptera des places d’hébergement d’urgence et pourrait proposer une mesure de protection de 72 heures et un service d’accompagnement ouvert à toutes les femmes.

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