Inflation : le début de la faim

L’insécurité alimentaire ne touche plus seulement les personnes dans une grande précarité. « Bien manger » est devenu un luxe.

L’insécurité alimentaire n’est pas le fait d’une catégorie sociale unique et ses causes sont multiples. Ce sont les salariés précaires, les travailleurs pauvres, ceux qui vivaient déjà sur le fil, que la crise sanitaire a fait basculer du mauvais côté et qui aujourd’hui subissent difficilement une inflation qui ne cesse d’augmenter. « Bien manger » est devenu un luxe.

Un lieu : l’épicerie sociale et solidaire Cap Sud à Poitiers. Elle est animée, gérée, organisée, tenue, par Chloé à l’énergie débordante, et par une joyeuse bande de bénévoles. Chloé connaît les prénoms et les situations des 450 clients de l’épicerie mais aussi les susceptibilités et les petits plaisirs de chacun.
C’est souvent un accident de la vie qui pousse les clients à passer la porte de l’épicerie. Qu’ils travaillent ou touchent le RSA, ce qu’ils mettent dans l’assiette est devenu au quotidien la variable d’ajustement. Petit à petit la faim est alors venue ébranler leur quotidien, a poussé au repli sur soi et à la perte de confiance.

Un reste à vivre quotidien inférieur à 7 euros…

Cette épicerie est le point d’ancrage du film et de croisement de tous ceux qui viennent y chercher à manger. Parmi eux, Sabrina, Laurent, Lucie et Malik, Laëtitia, Denis, Jatmir, Anita… Tous sont clients de l’épicerie depuis plus ou moins longtemps et ont un reste à vivre quotidien inférieur à 7 €. Mais tous ont aussi l’envie irrépressible de s’en sortir, de voir leurs enfants grandir dans de bonnes conditions et le sens du partage.
Chloé a bien compris tout ça : elle met tout en œuvre pour que chaque client entre dans l’épicerie sans baisser les yeux et que chacun y trouve de quoi se nourrir dignement.

Mercredi 4 octobre, à 22.50 sur France 2

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

Actualité

Politique

Economie

CULTURE

LES BONS PLANS​