La Guadeloupe en rouge … le préfet doit se débrouiller

Le Premier ministre a parlé. Pour ne pas dire grand-chose. Pas d’annonces, un simple constat.

Trois zones inquiètent le gouvernement : Marseille, Bordeaux et la Guadeloupe. En rouge vif, avec une possibilité d’aggravation dans les jours à venir.

Dans les commentaires qui ont suivi, la Guadeloupe passe à la trappe. Trop loin de Paris. Le préfet devra faire avec ses moyens.

Le réel du préfet c’est une population hostile au masque, au confinement, aux restrictions de boire et faire la fête, à se rassembler. Alimentée par les réseaux sociaux.

Le réel du préfet ce sont des élus pas très courageux dès lors qu’il faut prendre des mesures impopulaires alors que la campagne des régionales est déjà ouverte par anticipation.

Le réel du préfet c’est un gros problème d’eau. Avec des enjeux plus politiques qu’humanitaires.

Le réel du préfet c’est un CHU qui bat de l’aile. Et annonce, par la voix de son directeur général, que les limites sont atteintes.

Alors, que reste-t-il à ce préfet plutôt discret depuis son arrivée dans cette poudrière ?

Interdire les rassemblements, reconfiner pour une semaine ou quinze jours, fermer les administrations, fermer les établissements scolaires, limiter les déplacements… restreindre les horaires d’ouverture des commerces indispensables tandis que les autres seraient fermés…

La gamme de ses possibilités est limitée aux libertés publiques dont ne manqueront pas de se faire l’écho les Diafoirius en chambre.

André-Jean VIDAL

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