Le label Odyssea pour le Grand Sud Caraïbe

La Communauté d’agglomération Grand Sud Caraïbe (Basse-Terre) a signé un contrat territorial d’objectifs avec Odyssea. Ce contrat a pour but d’intégrer Grand Sud Caraïbe dans une dynamique de promotion du tourisme bleu et durable dans la Caraïbe.

Le label Odyssea est la première marque collective européenne de tourisme durable et de croissance bleue. Odyssea permet de valoriser « l’Or bleu » et contribue à la croissance et à l’économie d’un territoire.

Le projet Odyssea Caraïbes Blue Growth multi-destination ambitionne de créer un grand itinéraire nautique international entre mer et terre. Dans cet itinéraire, on retrouve déjà la Martinique, la Guyane, le Mexique, Cuba, la Colombie et désormais la Guadeloupe.

« L’offre touristique doit changer de visage dans nos territoires. Cela veut aussi dire que nous ne soyons plus concurrents les uns avec les autres, mais que nous soyons dans une démarche de complémentarité », exprime Yvonne Tritz, élue déléguée au Tourisme de la Communauté d’agglomération Espace Sud Martinique.

Un passeport vert pour valoriser la biodiversité

En tant que chef de file, et travaillant sur le projet Odyssea depuis quelques années déjà, la Martinique pourra guider la Guadeloupe. Cette dernière n’a plus qu’un an pour mettre en place les actions favorables à la mise en place du projet Odyssea et consommer le budget prévu à cet effet. Il s’agit, entre autres, de réaliser des outils de communication et de promotion, un passeport vert voué à protéger et mettre en valeur la biodiversité ou encore de créer des itinéraires culturels et des produits écotouristiques.

« Nous n’avons pas à sortir d’argent. »

Thierry Abelli, président de Grand Sud Caraïbe

Le budget s’élève à 294 830€ et sera pris en charge à 75% par des fonds européens. Les 25% restants, équivalents à 73 707,50€, seront à la charge de Grand Sud Caraïbe. « Nous n’avons pas à sortir d’argent, c’est une charge salariale. Le dispositif est fait de telle sorte que le personnel qui va travailler sur ce projet, ce sera de la valorisation du temps passé », précise Thierry Abelli, président de Grand Sud Caraïbe.

Elodie Soupama

Une économie du tourisme bleu

« On revient à des actions plus circulaires, plus écologiques, plus culturelles, naturelles, authentiques et respectueuses. L’Europe veut une économie bleue, mais personne n’est capable de le faire. Nous, nous allons le faire ! », affirme Philippe Calamel, président de la coopérative Odyssea.

A terme, Odyssea dans la Caraïbe devrait permettre de créer une réelle économie du tourisme bleu et durable avec une offre touristique plus riche. Mais aussi, avec une visibilité d’envergure à l’échelle européenne et internationale. L’attractivité engendrée par ce tourisme devrait largement contribuer à la création de nouveaux emplois sur les territoires et au développement des activités existantes.

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