Aux Hauts de Californie, au Lamentin (Martinique), le mouvement politique Péyi-A, emmené par les colistiers Jean-Philippe Nilor, député de la circonscription du Sud, et Marcellin Nadeau, maire du Prêcheur, dans le Nord Caraïbe, était en réunion de rentrée, ce 17 janvier.
Formation de gauche, Péyi-A a précisé ses engagements pour l’année 2021. Péyi-A sera naturellement présent aux Territoriales attendues pour le mois de juin, en Martinique. Dimanche 17 janvier, ils étaient plusieurs centaines de militants à avoir répondu à l’invitation des organisateurs. Créée il y a deux ans, la jeune formation politique se présente comme « une alternative attendue » face aux grands partis de l’île, le Mouvement Indépendantiste Martiniquais, actuellement au pouvoir et le Parti Progressiste Martiniquais.
Du renfort pour la bataille
Du côté des soutiens au mouvement, on compte Claude Lise, président de l’Assemblée et du RDM (Rassemblement Démocratique pour la Martinique), les maires du Diamant, du François, du Vauclin ou Fonds-Saint-Denis et la députée Manuéla Kéclard Mondésir. Ancienne suppléante à l’Assemblée nationale de Bruno Nestor Azérot, maire de Sainte-Marie et président du Cap Nord, elle lui a succédé en 2018. La députée annonçait, à l’occasion de la rentrée ce dimanche, qu’elle fera campagne avec Péyi-A, en vue des élections territoriales. Une alliée de plus pour ce jeune parti plein d’ambitions.
Rodolf Etienne
