Selon l’IEDOM, au premier trimestre 2025, en Martinique, l’inflation continue de ralentir, mais la consommation des ménages demeure globalement atone. L’emploi ne montre pas de signes nets d’amélioration.
Les tendances conjoncturelles au premier trimestre 2025 oscillent entre stabilisation et fragilités persistantes. Sur les trois premiers mois de l’année, l’indicateur du climat des affaires (ICA) s’établit à 100,6, contre 95,6 au trimestre précédent. Il atteint ainsi un niveau égal à sa moyenne de longue période (100) et retrouve son niveau du début d’année dernière. « Les signaux de stabilisation, perceptibles au trimestre précédent, se confirment, ce qui suggère que le point bas aurait été atteint », commente l’IEDOM.
La confiance et la perception de l’environnement économique des chefs d’entreprise, particulièrement impactées au dernier trimestre 2024, notamment en raison du mouvement social contre la vie chère, ont cessé de se dégrader, ce qui contribue à expliquer la hausse de l’indicateur du climat des affaires et à enrayer cette tendance baissière.
Les prévisions se redressent légèrement
Si cette remontée traduit une phase de stabilisation de l’économie martiniquaise, elle ne matérialise pas pour autant un réel redémarrage de l’activité. Après cette période dégradée, les entreprises retrouvent un peu de visibilité.
Les prévisions pour le deuxième trimestre 2025 se redressent légèrement.
L’inflation continue de ralentir en rythme annuel, mais la consommation des ménages demeure globalement atone. L’emploi ne montre pas de signes nets d’amélioration.
