Pour préserver l’intégrité du débat public, Jean-Claude Duverger, premier vice-président de l’Assemblée de Martinique et Alexandre Ventadour, président de la Commission Attractivité, Développement Economique, Numérique et Tourisme, se sont entretenus ce jour avec trois représentants de l’association RPPRAC.
À la suite de cet échange, la Collectivité Territoriale de Martinique réaffirme ses positions :
Elle ne sera pas co-organisatrice de l’évènement « Assises Populaires contre la vie chère ». Le travail de concertation mis en place en octobre 2024 au cours des tables rondes a conduit à la signature d’un Protocole d’objectif et de moyens de lutte contre la vie chère le 16 octobre 2024 entre les parties prenantes, afin d’aboutir à une baisse progressive des prix de près de 6000 produits, de 20% en moyenne. L’heure est aujourd’hui à la mise en œuvre complète des mesures retenues pour parvenir à une réduction pérenne des prix des produits alimentaires et d’hygiène.
D’autres mesures du protocole doivent encore être mises en œuvre, telles que la création, par l’Etat, d’un mécanisme de compensation des frais d’approche des produits ou encore la pérennisation du CTEA qui prévoit un accompagnement de 2 millions d’euros en 2025 pour renforcer la diversification agricole et l’autonomie alimentaire.
Toutes demandes de l’association en question devront faire l’objet d’un dépôt conforme aux procédures administratives en vigueur et seront traitées en fonction des réalités budgétaires et des règles juridiques de la Collectivité, en toute équité comme pour tous les administrés.
La Collectivité condamne fermement les atteintes à l’intégrité des élus de Martinique et les violences symboliques qui ouvrent la voie à la haine et à l’incitation à donner la mort par des dérisions funéraires macabres.
Ces actes délictueux conduisent à créer un climat d’insécurité pour le personnel, les élus et la population, allant même jusqu’à nuire à la bonne tenue de la séance plénière du 28 avril, reportant l’examen de 67 dossiers cruciaux pour la Martinique.
La lutte contre la vie chère ne saurait être instrumentalisée au détriment de l’intérêt général.