Maryse Condé a refermé le grand livre de sa vie

Maryse Condé, romancière

Au petit matin, ce 2 avril 2024, l’écrivaine guadeloupéenne, Maryse Condé, Prix Nobel alternatif de littérature, a tiré sa révérence.

Il y a tout juste une semaine, Pointe-à-Pitre, la ville qui l’a vue naître, le 11 février 1934, la mettait à l’honneur en apposant une plaque sur la façade de la maison Boucolon, au faubourg Alexandre-Isaac. Ce 2 avril, la célèbre romancière a tiré sa révérence, à 90 ans. La Guadeloupéenne qui a débuté son parcours universitaire à hypokhâgne, puis à la Sorbonne, laisse une œuvre abondante, également riche dans le fond, sur le colonialisme et ses effets. Professeure de littérature, réputée pour son franc-parler, installée depuis de nombreuses années dans le sud de la France, née Maryse Liliane Appoline Boucolon, a fondé le Centre des études françaises et francophones à l’université de Columbia, où elle a enseigné.

Auteure engagée, plusieurs fois récompensée pour ses ouvrages, Prix Nobel Alternatif de littérature 2018, Commandeur des Arts et des Lettres, Maryse Condé, qui a longtemps vécu en Afrique, a été la première présidente du Comité pour la mémoire de l’Esclavage, devenu Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage.

Plusieurs de ses romans ont marqué les lecteurs de plusieurs générations d’ici et d’ailleurs : Moi, Tituba sorcière noire de Salem, Ségou, La Vie scélérate, Le Cœur à rire et à pleurer, La Migration des cœurs, Les Belles ténébreuses, En attendant la montée des eaux… Maryse Condé est aussi l’auteure d’ouvrages jeunesse et de pièces de théâtre.

Karib’Info présente ses sincères condoléances à sa famille.

Cécilia Larney

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