Musique. Jean-Max Mirval ouvre le cycle Biguine de la ville de Basse-Terre

Jean-Max Mirval, pianiste. Photo : Gilles de Lacroix

L’Auditorium Jérôme-Cléry (Basse-Terre) met la biguine à l’honneur pendant deux jours. Les festivités débutent, vendredi 13 juin, avec un concert de biguine évolutive orchestré par le pianiste Jean-Max Mirval et son équipe.

Ville d’art et d’histoire, Basse-Terre reste solidement ancrée dans le patrimoine musical de la Guadeloupe. En témoigne, la programmation de l’auditorium Jérôme-Cléry, ouverte sur la Caraïbe, sur le monde et fidèle à l’identité culturelle du territoire. Le mini-festival dédié à la biguine, proposé par la ville de Basse-Terre sera l’occasion pour les jeunes et les moins jeunes de remonter le fil de leurs souvenirs… en musique ou de s’approprier un genre musical – trop longtemps délaissé –, qui appartient au patrimoine musical de la Guadeloupe et qui a encore tant à nous apprendre.

Le cycle Biguine de la ville de Basse-Terre se déclinera – naturellement – en musique, mais aussi en conférence, exposition et documentaires.

Engagé pour la diffusion de la biguine – parfois dans des lieux assez inattendus -, le pianiste Jean-Max Mirval s’imposait pour un concert inédit qui fait le lien entre les standards d’hier et les nouvelles ouvertures que permet la biguine.

« Une adhésion immédiate du public »

« Je me réjouis de cette initiative, commente Jean-Max Mirval. Pour ce concert, nous utiliserons des instruments différents, notamment le « cajun ». Je vais proposer quelques-unes de mes compositions dans l’esprit des standards de la biguine, mais avec de nouvelles orientations. »

Une occasion supplémentaire pour re.découvrir – en famille – ce patrimoine musical de la Guadeloupe trop peu connu, riche des apports européens et antillais. À l’image de nos sociétés. « Nous sommes tous plus ou moins à la redécouverte de cette musique, constate Jean-Max Mirval. Mais, il faut avouer que, dès que la biguine est au contact du public, l’adhésion est immédiate. Donner ce concert à Basse-Terre, qui a été une capitale de la biguine, notamment avec Gérard La Vigny, qui reste pour moi l’un des plus grands compositeurs de biguine en Guadeloupe, c’est très symbolique. »

Un symbole d’autant plus fort, que Jean-Max Mirval retrouvera sur scène des musiciens qu’il a croisés à ses débuts : Eric Delblond (basse), Charles Naigre (batterie), Didier Juste (percussions)…

Cécilia Larney

Au programme

Moune de Rivel, figure de la biguine.
  • Concert : Biguine évolutive, avec Jean-Max Mirval (piano), Eric Delblond (basse), Charles Naigre (batterie), Didier Juste (percussions), Sandra Jean-Charles (chant). Vendredi 13 juin, à 20 heures, à l’auditorium Jérôme-Cléry.
  • Conférence : Origines, orchestration et écritures, avec Franck Garain, Eric Nabajoth et Jean-Max Mirval. Exposition : La Biguine à Paris, de Jean-Pierre Meunier. Samedi 14 juin, de 9 à 12 heures, à la Maison du patrimoine.
  • Projection documentaire : Ernest Léardée ou Le Roman de la biguine, de Jean-Pierre Krief et Christiane Succab-Goldman, à 14 heures. La Lune lévé, Moune de Rivel, Barcha Bauer et Lisette Malidor, à 15 heures. Biguine, de Guy Deslauriers, à 16 heures. Samedi 14 juin, de 14 heures à 17 h 30, auditorium Jérôme-Cléry.
  • En savoir plus : culture@ville-basseterre.fr. Tél. +0590690 05 37 22.
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