Ville d’Art et d’Histoire, Pointe-à-Pitre ne pouvait manquer de mettre en lumière l’œuvre du « poète de l’exil » Saint-John-Perse (1887-1975) à l’occasion du cinquantenaire de sa disparition.
Né à Pointe-à-Pitre, en 1887, Alexis Léger, dit Saint-John Perse, écrivain, poète diplomate, compte parmi les figures de la littérature du XXe siècle. Prix Nobel de littérature en 1960, cet illustre pointois fait partie du patrimoine culturel de la Guadeloupe qu’il évoque dans ses écrits.
Le cinquantenaire de sa disparition (1975-2025) offre l’occasion à la ville de Pointe-à-Pitre de célébrer son œuvre avec toutes les générations, particulièrement les scolaires.
« La Ville de Pointe-à-Pitre honore la mémoire et l’œuvre de l’un de ses fils les plus illustres, tout en réaffirmant son attachement profond à la culture comme fondement de développement de la cité, précise Harry Durimel, maire de Pointe-à-Pitre. Son œuvre, exigeante et visionnaire, puise ses racines dans notre terre, notre langue, notre lumière. Cette année Saint-John Perse traduit notre engagement à transmettre, à partager et à faire vivre notre patrimoine littéraire auprès des jeunes générations, des créateurs, des chercheurs et des citoyens. »
Officiellement lancée, samedi 31 mai, au Pavillon de la ville, l’Année Saint-John-Perse, connaîtra, dès jeudi 5 mai, un autre temps fort, avec le concours académique d’éloquence, centré sur l’œuvre de Saint-John-Perse, organisé par le Rectorat au MACTe.
Les événements à venir
- Création d’une fresque sur la façade de la maison natale en juillet
- Colloque international, les 20 et 21 septembre
- Exposition Saint-John-Perse, poète et diplomate, de septembre à décembre
- Semaine scolaire du cinquantenaire, du 23 au 26 septembre
- Dikté kréyol, en octobre
- Randonnée littéraire aux flambeaux