Patrick Dollin, conseiller régional en charge de l’Économie verte, a représenté le président du conseil régional Ary Chalus, jeudi 6 novembre, à une réunion cruciale d’Eurodom (Association des Régions ultrapériphériques de l’Union européenne) visant à examiner la proposition de Cadre financier pluriannuel (CFP) 2028-2034 de la Commission européenne.
L’occasion pour la Région Guadeloupe de dénoncer l’architecture du CFP 2028-2034, qui fait peser plusieurs risques majeurs sur les RUP, parmi lesquels la disparition des enveloppes dédiées et l’absence de budget spécifique garanti pour les RUP ; la dilution du POSEI par la fusion des politiques PAC, cohésion, pêche, etc.; l’instabilité et la perte de visibilité pour les agriculteurs ultramarins, ainsi que la recentralisation et la perte de maîtrise locale sur l’utilisation des fonds.
A cette occasion, la collectivité régionale a réaffirmé l’importance vitale du POSEI (Programme d’Options Spécifiques à l’Éloignement et à l’Insularité) pour l’avenir agricole et économique de la Guadeloupe et des autres Régions ultrapériphériques (RUP).
Pour la Guadeloupe, le POSEI doit être un outil essentiel pour le soutien aux jeunes agriculteurs, aux petites exploitations, à la transition agroécologique et au développement d’une production locale diversifiée.
A cette occasion la Collectivité a voté le 30 octobre en Commission permanente une motion de soutien au POSEI, affirmant son alignement stratégique avec les unités de production agricole.
Cette motion, qui fait suite aux alertes adressées au président de la République, vise à sécuriser le rôle du POSEI pour la souveraineté alimentaire (diversification), la souveraineté économique (banane, canne, melon), l’optimisation des risques (digitalisation) et la création de valeur (agro-transformation).
La Région Guadeloupe, à l’instar de l’ensemble des RUP, formule une exigence claire, celle de maintenir à l’avenir un POSEI sanctuaire, autonome et renforcé.
























