Politique. Le drapeau de la Guadeloupe flotte sur Port-Louis

Un œcuménisme étonnant et bienvenu.

Est-ce un moment historique ? Le drapeau de l’Union Pour la Libération de la Guadeloupe (UPLG) flotte sur la mairie de Port-Louis. Et pourquoi non ?

Jean-Marie Hubert, maire de Port-Louis, dans le nord de la Guadeloupe, a saisi avec intelligence l’imprécision des textes pour hisser le drapeau nationaliste sur le fronton de la mairie. A côté des drapeaux de Port-Louis, de la France, de l’Europe. Ne manque que celui de l’ONU !

Acte fondateur ? Sans doute le symbole est-il fort. Pour applaudir cette initiative qui pourrait faire date puisque des voix s’élèvent pour que le même drapeau soit flottant sur l’hôtel de région et le palais du Conseil départemental, Victorin Lurel, sénateur socialiste, dont on apprend la fibre révolutionnaire. Sous des apparences de petit bourgeois, comme diraient ses détracteurs, se cache une âme rebelle. Tant mieux ! Il n’y a que les imbéciles qui restent figés sur leurs positions.

« Cette présence symbolique est conforme à mes convictions profondes, à mes écrits, à mes nombreuses déclarations sur le droit de la Guadeloupe à décider par elle-même. Cette manifestation empreinte de modération est une invite à l’unité et au dialogue. J’ai approuvé le principe des emblèmes », a-t-il dit.

A noter qu’en Martinique, la CTM s’est dotée d’un drapeau (et d’un hymne), là aussi celui des nationalistes, le drapeau plébiscité suite à un référendum par les Martiniquais ayant été retoqué par une campagne de dénigrement de l’auteur du drapeau choisi par réseaux sociaux interposés. Démocratie… connait pas !

En adoptant le drapeau de Port-Louis on s’épargnera en Guadeloupe le ridicule d’un référendum biaisé.

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