Portrait. 50 ans de passion pour un enfant du Carmel !

Janvier 1974 – Janvier 2024 : 50 années d’engagement bénévole désintéressé au service des autres… Professeur d’Éducation Physique et Sportive pendant 41 ans dont 39 au Lycée Professionnel de Blanchet à Gourbeyre. Capitaine du Corps des Sapeurs Pompiers au SDIS de Guadeloupe où il a servi pendant 30 ans. Fondateur du Cercle des Nageurs de la Région de Basse-Terre (CNRBT), il y a 45 ans, et président depuis 34 ans, après avoir été 11 ans directeur technique. Journaliste depuis 50 ans… Prosper Congré, enfant du Carmel à Basse-Terre, en naissant le 5 juin 1957, n’avait probablement pas pensé, que 50 années de sa… jeune vie de 67 ans, désormais, seraient consacrées à se donner aux autres et pour les autres.

Une vie aux multiples facettes qui en compte 5 comme les 5 doigts d’une main. Cette main tendue depuis 50 ans. On pourrait même dire… depuis 57 ans car dès l’age de 10 ans et son entrée en classe de 6e au Lycée Gerville-Réache à Basse-Terre (à l’époque les élèves entraient dès le CM1 au lycée Gerville-Réache) et simultanément son adhésion au club omnisports, le Cygne-Noir de Basse-Terre, sa vocation s’est tout de suite dessinée.

Capitaine !

Une main tendue 5 fois. Un doigt de chacune de cette main correspondant à un parcours. Parcours sportif avec une carrière au Basket, au Foot, au Hand, au Volley et en Athlétisme (800 mètres). Tant au lycée Gerville-Réache qu’au Cygne-Noir. Disciplines collectives où partout où il est passé, chaque année, il s’est retrouvé désigné Capitaine d’équipe ! Au point d’embrasser par la suite tout naturellement une carrière d’entraîneur, de manager, d’officiel, d’arbitre, de sélectionneur (Hand) et de dirigeant. En Guadeloupe comme à Toulouse en Midi-Pyrénées où il a notamment géré les sélections de Hand cadets et juniors filles et garçons pendant 3 ans au sein de la Commission Technique Régionale sous les ordres de Michel Djulizibaric, CTR (Conseiller Technique Régional) de Hand de l’époque et ex entraîneur de la sélection nationale de Yougoslavie, championne du monde à Paris en 1970.

Parcours sportif donc qui s’est décliné ensuite, dès son retour de Toulouse au niveau de la Natation depuis 45 ans puis depuis 20 ans au niveau du Sauvetage et du Secourisme et depuis 3 ans au niveau du Secours Opérationnel, Secours à personne, Secours de catastrophes naturelles et Prévention de risques majeurs.

Parcours journalistique

Dès l’âge de 17 ans. D’abord le quotidien France-Antilles, puis les hebdomadaires sportifs de Guadeloupe et Martinique, puis la presse audiovisuelle FR3 et RFO Guadeloupe, la Une TV, Eclair TV et depuis 34 ans… RCI Radio Caraïbes Internationale, sans oublier depuis 15 ans… l’hebdomadaire Progrès Social… médias où le sport a occupé au début une très grande place puis le secteur de la jeunesse pour ensuite se spécialiser progressivement depuis RCI dans les affaires judiciaires et juridiques en particulier tout en continuant de traiter aussi l’actualité générale, notamment politique.

Parcours sapeur-pompier

Quand on n’a pas la télé chez soi et que l’on est friand d’informations, on recherche le 1er poste de télévision, en noir et blanc à l’époque, pour écouter et voir les nouvelles au journal télévisé du soir. Quand la maison de votre mère jouxte la caserne des sapeurs-pompiers au square Pichon à Basse-Terre, le lieu est tout trouvé pour vous satisfaire. Surtout si, simultanément vous découvrez un autre sport qu’est celui de la pétanque que vous allez caresser en « amusement » pendant quelques années. Les conditions de naissance d’une nouvelle vocation d’embrasser la carrière de sapeur-pompier qui se nourrit dès l’age de 16 ans et qui va se poursuivre pendant 3 années supplémentaires au 11 allée Charles de Fitte, à proximité du « Fer à Cheval » (pour les connaisseurs) à Toulouse. Lieu de résidence de l’un de ses grands frère Gaston (2 ans de plus que lui) et de son ami étudiant Max qui vont l’accueillir au cœur du quartier de la plus grande caserne de la ville, la caserne de Dillon à Toulouse.

Pas surprenant qu’à son retour en Guadeloupe, il se rapproche de la caserne de Basse-Terre qui s’est déplacée à Desmarais et dont le nouveau chef de centre est un ami (Alphonse) de son frère aîné Claudy. De sapeur 2e classe… puis 1ère classe… gravissant les échelons… en interne puis suivant les formations à Chaptal Paris de sous officier puis d’officier… sous-lieutenant, puis de lieutenant pour finir ensuite capitaine. 30 ans de vie chez les « soldats du feu » où Prosper Congré a mis en exergue ses connaissances, ses compétences et ses expériences de professeur d’EPS et de journaliste pour se consacrer à former, encadrer et animer tout en obtenant aussi le droit pendant deux mandatures de 3 ans de siéger au Conseil d’administration du Service Départemental d’Incendie et de Secours de la Guadeloupe (SDIS) représentant les près de 600 volontaires de l’époque ! *

Parcours d’enseignant

Ecole, collège lycée St Joseph de Toulouse, pensionnat de Versailles, lycée Gerville-Réache à Basse-Terre puis pendant 39 années sur 41 lycée professionnel de Blanchet à Gourbeyre… 4 décennies durant, face à 200 à 250 élèves en moyenne chaque année, pour un cumul estimé de 8 000 élèves. Le 1er octobre 2021… la boucle était bouclée et même s’il lui restait encore la possibilité de tenir 3 années supplémentaires… il avait estimé que l’heure avait sonné pour lui de laisser la place à un jeune comme il l’avait trouvée 41 ans plus tôt !

Une nouvelle preuve de don de soi qui marque bien une personnalité d’homme généreux et dévoué prêt à tout donner pour les autres !

Parcours familial

Prosper Congré n’a certainement pas oublié cette phrase qu’un jour un journaliste qui dressait son portrait à l’issue de l’une de ces multiples décorations a lancé : « Il a réussi malgré tout cela… à faire 4 enfants ! »

Prosper Congré n’a pas non seulement réussi à les faire, mais il a, aussi, réussi, avec, surtout, la complicité active, affectueuse et permanente de leurs deux mères respectives, à leur inculquer une bonne éducation et à leur donner les moyens de poursuivre des études, d’enchaîner des formations, d’obtenir des qualifications, de se doter de compétences qui leur permettent aujourd’hui à tous les 4 (Manuel, Ingrid, Cassandra et Curtis) de construire et de réussir leur parcours, là où ils sont et où ils oeuvrent en faisant courageusement, avec foi et détermination, face à la vie.

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