République dominicaine. Narcotrafic et politiques

L’arrestation, mardi 18 mai, aux États-Unis, du député dominicain Miguel Gutiérrez pour trafic de drogue, ramène à ce qui s’est passé en République dominicaine au cours des deux dernières décennies d’intenses dénonciations qui lient politique et trafic de drogue.

Les principaux partis politiques de la République dominicaine ont été accusés d’avoir reçu de l’argent des trafiquants de drogue à chaque campagne électorale.

La pénétration dans les partis politiques de personnes liées au trafic de drogue a une entraîné une chaîne scandaleuse d’événements, qui ont ébranlé la récente histoire électorale du pays et révélé la faiblesse institutionnelle de la démocratie dominicaine.

Toutes les grandes organisations politiques ont été marquées par ces accusations. C’était le cas des partis Parti Réformiste Social-Chrétien (PRSC), Parti Révolutionnaire Dominicain (PRD), Parti de la Libération Dominicaine (PLD) et maintenant du Parti Révolutionnaire Moderne (PRM).

Élections 2020

Le scandale le plus récent a éclaté lors des élections de l’année dernière, lorsque le problème récurrent du trafic de drogue a confronté le PRM et le PLD, les deux principales forces politiques qui se disputaient le pouvoir à l’époque.

Un point de faillite, entre autres, s’est produit au milieu du processus électoral, lorsque la Direction nationale du contrôle des drogues (DNCD) a arrêté le leader actif de l’opposition PRM à Azua, Yamil Abreu Navarro, sollicité pour une extradition par les États-Unis.

Le PLD, dans ce contexte, a exprimé sa préoccupation quant à l’incidence du trafic de drogue en politique. Les hauts dirigeants du PRM l’ont immédiatement convoqué pour qu’il se soumette à une enquête de l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) ou de la Drug Enforcement Administration (DEA).

Les Perrémistes considéraient que le parti au pouvoir de l’époque n’avait pas l’autorité morale pour désigner quiconque dans le domaine du trafic de drogue en politique, car ils n’avaient pas exécuté les demandes d’extradition en cours, ni répondu à l’accusation du trafiquant de drogue César Emilio Peralta (dit César el Abusador), de faire don de grosses sommes d’argent pour la campagne.

Source : Listin Diario

Lien : https://listindiario.com/la-republica/2021/05/19/671106/vinculos-de-narco-y-politica-matizan-ultimas-dos-decadas

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